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Madame Bovary et Rides sur les eaux dormantes : deux destins de femmes : étude interculturelle

Aussitôt après que les œuvres de Gustave Flaubert ont été traduites en chinois, elles ont tout de suite suscité une grande attention de la part des lecteurs chinois. Ses pensées philosophiques, son objectivité et son exactitude dans l'écriture ont provoqué une résonance dans les milieux lettrés chinois d'alors et ont influencé profondément leurs écrits. Le traducteur-romancier chinois, Li Jieren, qui fut le premier traducteur du roman Madame Bovary, avoue qu'il s'est beaucoup inspiré du style de Flaubert présent dans ce roman. En 1935, dix ans après sa première traduction de Madame Bovary, il a commencé la rédaction de son chef-d'œuvre Rides sur les eaux dormantes, qui est depuis considéré par les milieux critiques chinois comme Madame Bovary en Chine. Nous pouvons constater une similarité surprenante entre les deux héroïnes selon différents aspects. Mais on ne peut tout de même pas apparenter le roman de Li Jieren à une réécriture du roman français, car hormis certains points communs, on observe aussi de nombreuses divergences sur la conception des deux femmes, et en particulier dans leurs destinées. La présente thèse est consacrée à l'étude des raisons expliquant les dissemblances de dénouement, dans l'histoire de chacune des héroïnes. Premièrement au niveau du contenu du roman, les raisons se basant sur les éléments de différenciation des deux femmes et sur leur condition sociale ; puis, sur le plan de l'auteur, les raisons sont abordées sous l'angle interculturel, telles que les objectifs d'écriture, les choix littéraires ainsi que la conception de vie de Gustave Flaubert et de Li Jieren.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00807841
Date15 December 2012
CreatorsLi, Jiayi
PublisherUniversité de Bretagne occidentale - Brest
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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