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Liquidity in the banking sector / Liquidité dans le secteur bancaire

Comme un déterminant de la survie d'une banque durant la crise financière de 2007/2008, la liquidité dans le secteur bancaire a depuis récemment représenté un défi pour les communautés financières et universitaires. Les trois articles présentés dans cette thèse portent sur les deux principales facettes de la liquidité dans le secteur bancaire: la détention d'actifs liquides (à savoir, la trésorerie et les ressources assimilées) et le processus de création de la liquidité dans les banques utilisé pour financer des prêts. Comme on le verra dans les articles, ces deux aspects de la liquidité peuvent être considérés comme les deux faces d'une même pièce. Je reconnais que la liquidité dans le secteur bancaire est liée à la création monétaire; cependant, cette thèse se concentre sur les deux précités aspects de la liquidité. Tout d'abord, cette introduction présente comment le concept de la liquidité a évolué dans la pensée économique dominante. La seconde partie considère le renouveau de la détention de cash qui a été observée depuis la crise financière de 2007/2008 dans le secteur bancaire. La troisième section examine les propriétés de liquidité. La quatrième section explore ce que nous ne savons pas sur la liquidité. La cinquième section identifie et sélectionne trois problèmes fondamentaux relatifs à liquidité et qui sont analysés dans les trois articles présentés dans thèse. La sixième et dernière section présente la méthodologie utilisée dans les trois articles pour répondre à ces questions. Chapitre 1 : “Why do banks hold cash ?". La détention de cash et assimilé cash par les banques détiennent est devenue un enjeu majeur depuis la crise financière de 2008 qui a démontré que la trésorerie retenue est un déterminant majeur dans les chances de survie des banques. Cet article examine les déterminants de la détention de cash banque en utilisant des données internationales pour la période 1981-2014. Sur la base d'un grand échantillon, nous documentons une augmentation séculaire de la détention de cash par les banques pendant une période de 35 ans. Nous apportons la preuve que la nature optimale dynamique de la détention de cash est rejetée dans le secteur bancaire. Ces résultats contrastent avec le secteur non bancaire, où la nature optimale dynamique de trésorerie est observée. Chapitre 2: “Does an increase in capital negatively impact banking liquidity creation?”. A partir d'un ensemble de données composé d'un panel de 940 banques cotées des pays européens, américains et asiatiques, cet article documente l'évolution de la création de la liquidité bancaire au cours d'une période de 35 ans (1981-2014). La preuve empirique confirme que les niveaux de risque et de capital jouent un rôle significatif et négatif dans la création de liquidité par les banques. Dans l'ensemble, les effets négatifs de l’augmentation de capital sur la création de la liquidité bancaire sont plus importants que les effets positifs sur la gestion du risque correspondant, ce qui suggère que les exigences de fonds propres imposées pour soutenir la stabilité financière affectent négativement la création de liquidités. Ces résultats ont de larges implications pour les régulateurs bancaires. Chapitre 3: “Positive effects of Basel III on banking liquidity creation”. Ce document évalue l'effet du cadre réglementaire de Bâle III sur la création de liquidité bancaire. Les résultats sont basés sur un ensemble de données de panel de banques américaines qui représentent environ 60% des prêts et dépôts américains sur une période de 7 ans (2009-2015), en plus de différence dans la différence et les méthodes de survie standard. Tous les composants de Bâle III pris ensemble, il existe des preuves empiriques que Bâle III a un effet positif sur la création de liquidité bancaire sur le marché américain, en particulier pour les grandes banques. Ces résultats ont de larges implications pour les régulateurs bancaires. / As one determinant of a bank’s survival during the financial crisis of 2007-2008, liquidity in the banking sector presents a challenge for the financial and academic communities and has recently become a central point of interest. The three articles presented in this thesis focus on the two main facets of liquidity in the banking sector: the holding of liquid assets (i.e., cash and assimilated resources) and the process of liquidity-creation in banks used to fund loans. As will be discussed in the articles, these two aspects of liquidity can be viewed as two sides of the same coin. I acknowledge that liquidity in banking is linked to the creation of money; however, this thesis focuses on the aforementioned two aspects of liquidity. First, this section presents how ideas about liquidity in the banking sector have evolved in mainstream economic thought. Second, it considers the revival of cash-holding that has been observed since the financial crisis of 2007-2008. Third, it discusses the properties of liquidity. Fourth, it explores what we do not know about liquidity. Fifth, it identifies the fundamental issues analyzed in the three articles. Finally, it presents the methodology used in the articles to address these issues. Chapter1: “Why do banks hold cash ?”. This paper investigates the determinants of bank cash holding by using international data for the period 1981-2014. The results do not seem to provide support for the substitutability hypothesis regarding the substitutive relation between cash and debt levels. Further, using the GMM-system estimation method, we find no support for the dynamic optimal cash model, suggesting that cash management in the banking sector is bounded by number of constraints that make it difficult for the agents to optimize their utility. Chapter 2: “Does an increase in capital negatively impact banking liquidity creation?”. From a dataset composed of a panel of 940 listed banks based in European, American and Asian countries, this paper documents the evolution of bank liquidity creation over a 35-year period (1981-2014). The empirical evidence confirms that risk and equity levels play a significant and negative role. Overall, the negative effects of equity increases on bank liquidity creation are more significant than corresponding positive effects on risk management, suggesting that capital requirements imposed to support financial stability negatively affect liquidity creation. These findings have broad implications for policymakers. Chapter 3: “Positive effects of Basel III on banking liquidity creation”. This paper estimates the effect of the Basel III regulatory framework on banking liquidity creation. The results are based on a panel data set of U.S. banks that represent approximately 60% of U.S. loans and deposits over a 7-year period (from 2009 to 2015) in addition to difference-in-difference and standard survival methods. All components of Basel III taken together, there is empirical evidence that Basel III has a positive effect on banking liquidity creation in the US market in particular for major banks. These findings have broad implications for policy makers.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016PA01E002
Date24 November 2016
CreatorsSalé, Laurent
ContributorsParis 1, Bancel, Franck
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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