Return to search

une écologie des méthodes documentaires.à partir d'écritures filmiques et littéraires de l'Italie contemporaine / an ecology of documentary methods.starting from filmic and literary writing of contemporary italy

Cette recherche se structure autour de quelques pratiques documentaires dans le contexte italien contemporain : Michelangelo Frammartino, Gianni Celati, Pietro Marcello… Étudiées en tant que méthodes particulières de médiation et d’écriture parmi de nombreuses autres agençant l’univers médial actuel, ces expériences nous révèlent leur spécifique statut écologique. C’est à une écologie générale (socio-politique, perceptive et symbolique) qu’on se réfère : celle qui a été proposée par des théoriciens tels que Felix Guattari, Tim Ingold ou Bruno Latour. Fidèles à un certain empirisme habitant ainsi qu’à une attention interactive envers nos milieux, ces créations documentaires captent, questionnent et racontent l’ensemble enchevêtré de présences composant nos milieux. Malgré un intérêt cinématographique prioritaire (pour Michelangelo Frammartino, d’abord), les théories et les exemples mobilisés permettent de définir une catégorie de « documentaire » capable d’inclure des formes médiales très variées comme la littérature (à travers Gianni Celati, surtout) ou le théâtre sur la base d’un principe commun d’enquête appareillée des environnements qu’on habite. Entre les lignes de ce paradigme écologique et trans-médiale du documentaire nous identifions les coordonnées d’une manière plus soutenable et attentive d’habiter les milieux complexes (autant « naturels » que sociaux, techniques et sémiotiques) dans les lesquels nous sommes toujours déjà impliqués. Elle est inaugurée par d’autres récits et d’autres perceptions de ce qui nous entoure qu’on appellera des « contre-fictions ». / This research takes place among some documentary practices in the contemporary Italian field : Michelangelo Frammartino, Gianni Celati, Pietro Marcello… Studied as specific methods of mediation and writing in the middle of many others organizing today’s medial world, these experiences reveal us their specific ecological status. We refer to a general ecology (socio-political, perceptive and symbolic) : the one that has been defined by thinkers like Felix Guattari, Tim Ingold or Bruno Latour. Devoted to an empirical dwelling as much as to an interactive attention towards our environments, these documentary creations record, question and narrate the entanglement of presences composing our milieux. Despite a fundamental cinematic interest (first of all for Michelangelo Frammartino), the theories and the exemples taken into account allow us to define a category of « documentary » capable of including other medial forms like literature (through Gianni Celati, above all) or theatre on the basis of a commun technical exploration of the environments we dwell in. Between the lines of such an ecological and trans-medial concept of documentary we spot the landmarks of a more sustainable and attentive way of living the multilayered environments (« natural » as well as social, technical and semiotic) in which we are always already involved. Such an alternative way of living begins with other storytellings and other perceptions of what surrounds us that we will call « counter-fictions ».

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2019GREAL001
Date01 February 2019
CreatorsRasmi, Jacopo
ContributorsGrenoble Alpes, Citton, Yves, Neppi, Enzo
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

Page generated in 0.0034 seconds