Abstract : Multiple Sclerosis (MS) is an organ-specific autoimmune disease characterized by the presence of demyelinating plaques throughout the central nervous system (CNS) as a result of an abnormal inflammatory response. During MS, activated microglia can play the role of antigen presenting cells and can, therefore, skew T cell responses towards a pro-inflammatory phenotype. Once activated, microglia upregulate the expression of pro-inflammatory molecules. In addition to microglial responses during MS, astrocytes are also implicated in the development of MS lesions. Upon injury and nearby neuronal death, astrocytes undergo astrogliosis. To date, several molecular pathways were identified as targets for therapeutic interventions for MS such as NF-kB & Nlrs. Nlrs are regulatory proteins of the immune system capable of regulating both innate and adaptive responses. Nlrp12 is a pyrin-containing intracellular protein, largely expressed in cells of myeloid origin. Nlrp12 plays an important role in immune inflammatory responses by negatively regulating the NF-κB pathway and modulatory roles, such as dendritic cell migration. The focus of this study was to evaluate the hypothesis where Nlrp12 plays an anti-inflammatory role in Experimental Autoimmune Encephalomyelitis (EAE), a well-characterized mouse model to study MS. Over a course of 9 weeks, Nlrp12 KO mice demonstrated increased severity in disease levels compared to WT mice. In both genotypes, the disease was observed to peak around the 3rd week post immunization A significant increase in Nlrp12 mRNA was observed in diseased WT compared to healthy WT mice. A significant increase in the expression of CCR5, COX-2, and IL-1 β in Nlrp12 KO mice relative to WT mice, was observed. Interestingly, no differences in the percentage of gliosis was seen at 3 weeks post injection in both genotypes, however after 9 weeks of diseases, in Nlrp12 KO mice we observed a significant increase in the percentage of reactive gliosis compared to WT mice. A significant activation of NF-kB-dependent inflammation was seen in primary microglial cell cultures from Nlrp12 KO relative to WT following LPS stimulation. Moreover, supernatants of analysis for the level of nitrates with Griess reagent and with ELISA for TNFα and IL-6, demonstrated an increase in the pro-inflammatory phenotype from microglia from Nlrp12 KO mice compared to WT mice. These results suggest a critical role of Nlrp12 in suppressing inflammation during the development of the disease given that in its absence, we observed an increase in the inflammatory response. / La sclérose en plaques est une maladie auto-immune déclenchée par une réaction
inflammatoire anormale et caractérisée par la dégradation de myéline au niveau du système
nerveux central. Durant la sclérose en plaques, la microglie promeut l’expression de
molécules pro-inflammatoires et joue le rôle de cellules présentatrices d’antigènes pour
forcer les cellules T à adopter un phénotype pro-inflammatoire. Outre les réponses
associées à la microglie, les astrocytes sont aussi impliqués dans le développement des
lésions. Jusqu’à présent, plusieurs voies moléculaires ont été identifiées comme cibles pour
des interventions thérapeutiques tel que les voies de NF-kB et Nlrs. Les récepteurs Nlrs
sont des protéines régulatrices du système immunitaire inné et adaptatif. Nlrp12 joue un
rôle important dans les réponses inflammatoires immunes en régulant négativement la voie
NF-kB et la migration de cellules dendritiques. L’objectif de cette étude est d’étudier
l’hypothèse dans laquelle Nlrp12 joue un rôle anti-inflammatoire dans l’encéphalopathie
expérimentale autoimmune (EAE), un modèle murin de la sclérose en plaques. Durant 9
semaines, des souris n’exprimant pas Nlrp12 ont démontré un état sévère de la maladie
comparativement aux souris de type sauvage (WT). Dans les deux types de génotypes, la
maladie était observée à son maximum autour de la 3ème semaine après immunisation. Une
augmentation significative de l’expression d’ARNm de Nlrp12 était observée dans les
souris contrôles malades comparativement aux souris saines. Une augmentation
significative de l’expression de Ccr5, COX-2 ainsi qu’IL-1β était détectée dans les souris
Nlrp12 KO par rapport aux souris WT. De plus, aucune différence dans le pourcentage de
gliose était observée dans les deux génotypes à 3 semaines post-injection. Par contre, le
pourcentage de gliose activée augmentait dans les souris Nlrp12 KO après 9 semaines de
maladie. Nous avons remarqué une activation prononcée de l’inflammation dépendante de
NF-kB dans des cultures cellulaires primaires de microglie provenant de souris Nlrp12 KO
soumise à une stimulation au LPS. Finalement, la quantification des niveaux de nitrates et
des cytokines TNFα et IL-6 traduisait une signature pro-inflammatoire de la microglie des
souris Nlrp12 KO comparativement aux souris WT. Ces résultats suggèrent un rôle antiinflammatoire
de Nlrp12 durant le développement de la sclérose en plaques considérant la
réponse inflammatoire accrue en absence de Nlrp12.
Identifer | oai:union.ndltd.org:usherbrooke.ca/oai:savoirs.usherbrooke.ca:11143/11612 |
Date | January 2017 |
Creators | Mohammadi Mahvelati, Tara |
Contributors | Gris, Denis, Stankova, Jana |
Publisher | Université de Sherbrooke |
Source Sets | Université de Sherbrooke |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Mémoire |
Rights | © Tara Mahvelati |
Page generated in 0.003 seconds