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La France, la Communauté économique européenne et l'Afrique subsaharienne, de la Convention de Yaoundé (juillet 1963) à la Convention de Lomé 1 (février 1975)

La France a obtenu de ses partenaires l'inclusion des territoires d'outre-mer dans le traité de Rome instituant la CEE. L'objectif était, en période de décolonisation, de maintenir des liens entre les métropoles et les anciennes colonies dans un contexte nouveau. Entre 1958 et 1963, les Six expérimentent un système d'association avec les pays tiers, en particulier les états africains et malgache associés (EAMA) qui permet de maintenir des liens économiques particuliers avec ces états souverains, sous couvert d'une aide au développement. La Convention de Yaoundé de juillet 1963 marque la volonté des Six d'institutionnaliser et de coordonner leurs relations avec les pays tiers africains et malgache et jette les bases d'une politique de coopération, consolidée par des renouvellements de cette Convention. Celles-ci furent basées au niveau commercial, sur des préférences tarifaires et contingentaires réciproques et une assistance financière et technique. Aux termes d'une décennie d'association, le bilan du soutien au développement fut très maigre. Excepté la coopération dans le domaine de l'enseignement et de la formation où il y a eu une hausse de la scolarisation dans la plupart des EAMA, les résultats au niveau économique furent dérisoires : les préférences dont ils bénéficièrent se réduisirent progressivement à peu de chose, ils restèrent encore très dépendants et fortement endettés. Leur économie était toujours basée sur l'exportation des produits tropicaux et l'extraction des minerais et les termes de l'échange très déséquilibrés.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-01022946
Date30 June 2014
CreatorsAli Farah, Omar
PublisherUniversité Rennes 2
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
Languagefra
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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