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Essays on corporate risk management

This thesis consists of three manuscripts that address the subject of corporate risk management with particular reference to the interest rate risk faced by nonfinancial corporations. The first essay is a survey of the literature that includes a simple but flexible model intended to characterize the nature of interest rate risk faced by a firm. In a static context, I show that a firm is exposed to interest rate risk whether they borrow at fixed rates or floating rates, and their optimal choice will depend on the correlation between their cash flows and interest rates, but will likely involve a mix of both types of contract. The second paper is an empirical examination of firms' ability to manage interest rate risk during Federal Reserve policy changes. By using hand collected data from annual reports, we follow firms' net proportions (after accounting for interest rate swaps) of fixed and floating interest rate debt over 11 years from 1990 through 2000. We test whether firms that actively manage interest rate exposures differ from those that have lower variability in the proportion of fixed rate debt they carry. Despite separating those likely to be hedging from those more likely to be speculating, we find only weak evidence for existing risk management theories. Moreover, we find that firms that are more active are not systematically better at anticipating interest rates, and are in fact less exposed to interest rate risk on their underlying operational cash flows. In the third essay, I propose a reduced-form approach to determine an optimal mix of fixed and variable rate debt. This approach is based on solving a dynamic model in which firms face nominal interest rate risk. Firms borrowing at fixed rates face the risk of an increase in the value of their debt from reducing interest rates, potentially constraining additional borrowing capacity. On the other hand, firms borrowing at floating rates face the risk of significant increases in interest payments. They must thus trade-off these risks as their income and asset values evolve under a stochastic process. / Cette thèse repose sur trois essais traitant de la gestion du risque corporatif, en particulier en ce qui à trait aux risques auxquels font face les entreprises non financières. Le premier essai est une revue de la littérature qui inclue un modèle à la fois simple et flexible qui vise à caractériser la nature des risques de taux d'intérêt auxquels font face une entreprise. Dans un contexte statique, je démontre qu'une entreprise est exposée à un risque de taux d'intérêt autant lorsqu'elle emprunte à taux fixe qu'à taux variable. Le choix optimal en ce qui à trait au type de taux dépend de la corrélation entre les flux de trésorerie de l'entreprise et les taux d'intérêt, et implique typiquement un mélange de contrats à taux fixes et variables. Le second essai est une étude empirique de la capacité de différentes entreprises à gérer les risques de taux d'intérêt lorsque la Réserve Fédérale américaine procède à des changements de politiques. En utilisant des données extraites manuellement de rapports annuels, nous étudions l'évolution de la proportion nette (en tenant compte des swaps sur taux d'intérêt) de la dette des entreprises qui est constituée de titres à taux fixes ou variables. Les données s'étendent sur 11 ans, de 1990 à 2000. Nous testons l'hypothèse à savoir qu'une firme gérant activement son exposition aux risques de taux performe mieux qu'une entreprise similaire qui garde une proportion (quasi) constante de titres à taux fixes et variables. Même en séparant les firmes plus susceptibles de gérer leurs risques de celles dont les variations sont plus probablement dues à de la spéculation, nous ne trouvons qu'un faible support pour cette hypothèse. De plus, nous observons que les entreprises les plus actives ne sont pas systématiquement meilleures que les autre pour prévoir les changements de taux et ont en fait des flux de trésorerie moins exposés aux risques de taux. Dans le troisième essaie, je propose une méthode de la forme réduite pour déterminer la proportion optimale de titres de dette à taux fixes et variables. Cette approche est basée sur la solution d'un modèle dynamique dans lequel une entreprise fait face à un risque de taux d'intérêt nominal. Les entreprises empruntant à taux fixes font face au risque d'une augmentation de la valeur de leur dette du à une diminution des taux, augmentation potentiellement contraignante quand viendra le temps d'emprunter à nouveau. D'autre part, les entreprises ayant recours aux taux variables risquent une augmentation significative de leur paiements d'intérêts. Un compromis entre ces risques doit refléter l'évolution stochastique des revenus et de la valeur de chaque entrepris.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.103569
Date January 2011
CreatorsOberoi, Jaideep
ContributorsAmrita Nain (Internal/Cosupervisor2), Peter Christoffersen (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (Desautels Faculty of Management)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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