Depuis le debut des annees septante, les marches financiers ont affiche des taux d'interet eleves et et surtout plus oscillants qu'auparavant. Parallelement a cette tendance, les deficits ont conduit la dette canadienne a un niveau alarmant. Existe-t-il un lien comportemental entre l'accroissement des deficits budgetaires et cette precarite qui caracterise les taux d'interet? De notre survol theorique, nous avons degage les constats suivants: les deficits pourraient s'accompagner de pressions inflationnistes; ils pourraient egalement amplifier les craintes futures d'une monetisation de la dette, voire meme accroi tre la fraction non anticipee de la croissance monetaire; et ils pourraient aller jusqu'a effrayer les investisseurs devalorisant ainsi le dollar. Cette vision traditionnelle soutient que l'endettement canadien aurait contribue a l'instauration de telles perturbations sur les taux d'interet. Toutefois, la notion d'equivalence ricardienne, reinstituee par Barro, postule plutot une neutralite de la dette. Ce theoreme s'appuie de preuves empiriques. Notre objectif se borne a l'observation empirique de ce postulat contradictoire. Notre modelisation macro-econometrique s'apparente a celle employee par Evans en 1987; il s'agit d'une equation reduite des taux d'interet reels ex posts qui insere un modele "term structure" et un processus stochastique (VAR$\sb{(4)}$). Notons, toutefois, l'ajout de deux variables explicatives, soit les attentes inflationnistes et les taux d'interet americains. (Abstract shortened by UMI.)
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/6720 |
Date | January 1994 |
Creators | Fournier, Christian. |
Contributors | Bodkin, Ronald G., |
Publisher | University of Ottawa (Canada) |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
Format | 225 p. |
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