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Les physiocrates et les gueux ou la position des premiers économistes sur la question de la pauvreté en France, (1756--1789)

En dépit d'une sensible amélioration des conditions de vie économiques et matérielles et malgré l'optimisme véhicule par l'esprit des Lumières, la pauvreté demeurait, dans les dernières décennies de la France d'Ancien Régime, un problème endémique et préoccupant. Convaincus que la France était touchée par un processus d'appauvrissement général, les intellectuels des Lumières demeurerent, tout au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, extrêmement préoccupés par les questions liées à la pauvreté. Parmi la multitude d'intellectuels et de philosophes qui allèrent se prononcer sur les origines et les remèdes à adopter face aux problèmes de la mendicité et du vagabondage, les Physiocrates, qu'on considère à juste titre comme étant les premiers économistes français, furent également les premiers à proposer un ensemble de programmes cohérents et structures visant à éradiquer l'extrême pauvreté du royaume de France. Bien que les traités sur la pauvreté rédigés par Guillaume-François Le Trosne, Nicolas Baudeau et Pierre-Samuel Du Pont de Nemours reprirent, dans l'ensemble, les idées et les solutions avancées par les philosophes des Lumières, l'originalité de leurs démarches reposait sur l'édification de programmes pouvant être directement utilisés par les administrateurs du royaume.

Identiferoai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/26475
Date January 2003
CreatorsDuchesne, Sébastien
ContributorsPerrier, Sylvie,
PublisherUniversity of Ottawa (Canada)
Source SetsUniversité d’Ottawa
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThesis
Format188 p.

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