Return to search

Littérature, langue et société : la quête identitaire des Québécois depuis 1980.

Dans son roman Le Cassé paru en 1964, Jacques Renaud a donné droit de cité au français québécois non seulement dans le discours, comme le faisaient les auteurs auparavant, mais aussi dans la narration, atténuant ainsi la distance entre les deux modes. Cette oeuvre, fortement marquée par le contexte sociopolitique dans lequel elle s'est inscrite, sert de point de départ et d'outil de comparaison pour introduire l'analyse de cinq romans québécois qui couvrent la période de 1980 à 2000: La Vie en prose de Yolande Villemaire (1980), Encore une partie pour Berri de Pauline Harvey (1985), Cowboy de Louis Hamelin (1992), Cadavres de François Barcelo (1998) et On a raison de faire le caméléon de Jean-Marie Poupart (1999). L'étude de la langue dans la narration et dans le discours de ces oeuvres permet de constater quelle place les auteurs accordent au français québécois dans les deux modes depuis le grand saut fait par Renaud dans les années 1960. De plus, cette étude permet non seulement de déterminer si la société influence les auteurs dans leur écriture, mais elle permet aussi de constater s'il y a uniformisation ou distanciation des usages linguistiques entre narration et discours dans ces romans représentatifs de leur époque respective.

Identiferoai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/6379
Date January 2002
CreatorsMichaud, Marie-Andrée.
ContributorsMartineau, France,
PublisherUniversity of Ottawa (Canada)
Source SetsUniversité d’Ottawa
Detected LanguageFrench
TypeThesis
Format212 p.

Page generated in 0.0022 seconds