La thèse porte sur les initiatives d'un organisme non gouvernemental (ONG) de femmes aux Philippines destinées à des travailleuses du sexe et des survivantes d'agression sexuelle. Plus particulièrement, en se basant sur l'approche de la prise en charge issue des organisations locales et des écrits féministes des pays en voie de développement, cette étude se penche sur les facteurs du programme qui favorisent la prise en charge de ces femmes marginalisées et les éléments qui y font obstacle. Une intervention qui vise la prise en charge d'un groupe marginalisé s'inscrit dans le cadre de l'éducation non formelle. L'étude, qui marie les traditions de l'ethnographie et de l'étude de cas, s'est déroulée aux Philippines de la mi-novembre 2001 à la mi-février 2002 dans une maison d'hébergement d'un ONG national. Ving-neuf informatrices (directrice de l'organisme, intervenantes et participantes) ont pris part à la recherche. Pour recueillir les données, diverses méthodes ont été employées, soit la consultation de documents, les entretiens et échanges informels, l'observation participante et les récits de vie. L'analyse, fondée sur la théorie émergente, à enfin fait ressortir des thèmes qui ont permis de mieux comprendre les éléments qui facilitent ou entravent le processus de prise en charge des personnes à qui le programme s'adresse.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/26607 |
Date | January 2004 |
Creators | Chrétien, Amélie |
Publisher | University of Ottawa (Canada) |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
Format | 146 p. |
Page generated in 0.0128 seconds