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Building sample-efficient reinforcement learning

L’efficacité des données est un défi clé pour l’apprentissage par renforcement profond (DRL), limitant souvent son utilisation aux environnements où des quantités illimitées de données simulées sont disponibles. J’envisage une gamme de solutions pour résoudre ce problème. Nous commençons par proposer une méthode permettant d’exploiter des données non étiquetées pour pré-entraîner des représentations qui sont ensuite affinées sur une petite quantité de données spécifiques à la tâche. Pour apprendre des représentations qui capturent divers aspects de la tâche sous-jacente, j’emploie une combinaison de modélisation des dynamiques latentes et de RL conditionné par objectif non supervisé. Cette approche surpasse nettement les travaux antérieurs combinant le pré-entraînement des représentations hors ligne avec l’affinement spécifique à la tâche, et se compare favorablement à d’autres méthodes de pré-entraînement nécessitant des ordres de grandeur plus de données. Nous identifions ensuite et discutons d’un défaut commun des algorithmes de DRL : une tendance à se fier aux interactions précoces et à ignorer les preuves utiles rencontrées plus tard. Les agents de DRL encourent un risque de surapprentissage par rapport aux expériences antérieures, affectant négativement le reste du processus d’apprentissage. Inspirés par les sciences cognitives, je fais référence à cet effet comme étant le biais de primauté. Nous proposons un mécanisme simple mais généralement applicable qui s’attaque au biais de primauté en réinitialisant périodiquement une partie de l’agent. Nous appliquons ce mécanisme aux algorithmes dans les domaines d’action discrets (Atari 100k) et continus (DeepMind Control Suite), améliorant constamment leurs performances. Nous démontrons ensuite que, poussée à l’extrême, cette approche basée sur la réinitialisation permet d’augmenter considérablement les ressources computationnelles même avec des données limitées, un phénomène que j’appelle franchir le mur du ratio de relecture. Les algorithmes basés sur cette stratégie sont capables d’exhiber un apprentissage beaucoup plus efficace que les travaux antérieurs, et permettent dans de nombreux cas un échange libre entre computation et données. Enfin, je conclue en démontrant qu’il est également possible de mettre à l’échelle les réseaux neuronaux utilisés dans le RL efficace en termes de données, simplement en modifiant certains hyperparamètres. En combinaison avec les autres avancées réalisées jusqu’à présent, cela nous permet d’atteindre une efficacité d’apprentissage surhumaine sur Atari 100k même en apprenant purement à partir de zéro et sans utiliser un modèle pour la planification. / Data efficiency is a key challenge for deep reinforcement learning (RL), often limiting its use to settings where unlimited quantities of simulated data are available. I consider a range of solutions to address this problem. I begin by proposing a method to leverage unlabeled data to pretrain representations that are then finetuned on a small amount of task-specific data. To learn representations that capture diverse aspects of the underlying task, I employ a combination of latent dynamics modeling and unsupervised goal-conditioned RL. This approach significantly surpasses prior work combining offline representation pretraining with task-specific finetuning and compares favorably with other pretraining methods that require orders of magnitude more data. I then identify and discuss a common flaw of deep RL algorithms: a tendency to rely on early interactions and ignore useful evidence encountered later. Deep RL agents incur a risk of overfitting to earlier experiences, negatively affecting the rest of the learning process. Inspired by cognitive science, I refer to this effect as the primacy bias. I propose a simple yet generally applicable mechanism that tackles the primacy bias by periodically resetting a part of the agent. I apply this mechanism to algorithms in both discrete (Atari 100k) and continuous action (DeepMind Control Suite) domains, consistently improving their performance. I then demonstrate that when taken to the extreme, this reset-based approach allows computational resources to be scaled up enormously even with limited data, a phenomenon which I call breaking the replay ratio barrier. Algorithms based on this strategy are able to exhibit far more efficient learning than prior work and allow computation and data to be freely exchanged in many cases. Finally, I conclude by demonstrating that it is also possible to scale up the neural networks used in sample-efficient RL, simply by changing certain hyperparameters. In combination with the other advances made so far, this allows us to achieve super-human learning efficiency on Atari 100k even when learning purely from scratch and not using a model for planning.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/33617
Date11 1900
CreatorsSchwarzer, Max Allen
ContributorsBellemare, Marc, Courville, Aaron
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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