Quelles sont les problématiques posées par l’édification d’une église du troisième millénaire en milieu urbain? Quels sont, actuellement, les lieux de culte - plus ou moins visibles - capables d’attirer fidèles, habitants mais aussi visiteurs ou migrants en transit? Quel type de conflits la construction d’une église, ou plus généralement d’un espace du sacré, peut-elle engendrer dans un quartier et quelles pourraient être les conditions pour les éviter ? Dans certains cas, les lieux de culte contribuent à renforcer le sentiment d’appartenance et/ou d’identité ; ils sont des points de repère dans la ville qui dépassent l’échelle de leur communauté, s’ouvrant aussi à d’autres confessions. Ils participent de la vie urbaine à travers de multiples événements que l’on peut qualifier de culturels. Cette thèse interroge la notion de sacré, aussi bien du point de vue spatial, par l’analyse des églises construites à Rome et à Paris, après le « Grand Jubilé » (entre 2000 et 2010), que du point de vue des représentations individuelles et collectives. Entre tradition et anticipation, attractivité et répulsion et au–delà de la dimension symbolique (brand) de l’édifice cultuel, la thèse pose la question du processus qui conduit à la construction d’un espace autant réel que virtuel. Elle met en évidence, par la comparaison avec la France, les enjeux sous-jacents, les moments où des dysfonctionnements ou des blocages apparaissent mais aussi la manière dont on peut dépasser une vision monofonctionnelle et restrictive du lieu de culte, au profit de démarches partenariales permettant une plus large appropriation de ces espaces, et ce à une époque où les églises se vident de plus en plus. / Which are the issues posed for the construction of a church in the urban fabric of the third millennium? Which are, currently, the places of worship -more or less visible- capable of attracting the faithful,the inhabitants but also migrants or visitors in transit?What kind of conflicts can the construction of a church, or more generally of a sacred space,create in a neighborhood and which could be the conditions to avoid it?In some cases, places of worship contribute to reinforce the feeling of belonging and/or identity,they are also points of orientation in the cities,which exceeds the scale of their communities,opening up to other confessions,also.They participate in urban life through many events that we can qualify within culture.This paper interrogates the notion of sacred space from the spatial point of view,through the analysis of the churches built in Rome and Paris,after the Great Jubilee,but also from the standpoint of individual and collective representations.Between tradition and future,attractiveness and repulsion,beyond the symbolic dimension (brand) of the sacred building, the thesis places the question of methodological processes that lead to the construction of a space both real and virtual.Final argument,the comparison between the Italian and French experiences can help to identify the differences between the two systems,the issues of a technical and sociological nature,in order to identify the manner in which we can overcome the monofunctional and restrictive use of the worship site,in favor of multi-functional uses,both internal and aggregated,which allow a wider ownership of these spaces,in an era where the churches are,gradually, more and more empty.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2012LIL10171 |
Date | 22 November 2012 |
Creators | Marcuccetti, Andrea |
Contributors | Lille 1, Università degli studi La Sapienza (Rome), Fonti, Daniela, Ingallina, Patrizia |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | Italian, French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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