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Spéculation, marché de l’art et naissance d’un réseau artistique moderne aux États-Unis de l’industrialisation à la crise des années 1930. Un monopole social et culturel en construction / Speculation, Art Market and the birth of a Modern Art Network in the United States from Industrialization to the 1930's Crash. The Building of a Social and Cultural Monopoly

Cette Thèse est une étude des dynamiques qui entrainèrent la construction du marché de l'art aux États-Unis entre les années 1800 et 1930. Elle se veut être une analyse des transformations qui permirent la construction d'un réseau national à partir de réseaux régionaux. Plus précisément, elle traite de la manière dont les Beaux-Arts se développèrent à Boston, Philadelphie et New York à partir d'idéologies et d'idéaux religieux et pastoraux, ainsi qu'à partir des concepts et des stéréotypes socio-culturels attachés à l'art et à l'artiste au sein de la société. Cette thèse montre la manière dont les origines sociaux des mécènes et la restructuration social du dix-neuvième siècle jouèrent un rôle central dans cette construction. L'arrivée de nouveaux groupes sociaux provenant de l'industrialisation du pays influencèrent le rôle de l'artiste au sein de la société, ainsi que sa mission culturelle et sa relation avec le public. Cette étude montre aussi comment de nouvelles catégories socio-professionnelles, comme les critiques et les illustrateurs, émergèrent de ce nouveau contexte économique et alternèrent la position social de l'artiste lors de la montée de la diffusion de la presse écrite. Le pouvoir économique des mécènes les poussèrent à utiliser leurs investissement dans les Beaux-Arts pour justifier et affirmer leur nouvelle position sociale. Cette thèse analyse aussi la manière dont le mécénat industriel intègre au marché de l'art des stratégies et des logiques issues de leurs affaires, influençant le fonctionnement de tout le système. / This dissertation is a study of the dynamics behind the growth of the US art market from the 1800's to the 1930's. Its main goal is to analyze the transformations which allowed the passage from local and regional networks into a national one. More specifically, it deals with how the development of the fine arts in Boston, Philadelphia and New York were based on religious and pastoral ideas and ideologies, as well as on social and cultural stereotypes and conceptions which defined art and the artist. This dissertation shows how the social origins of patrons and the restructuring of society in the nineteenth century played a pivotal in this construction. The arrival of new social groups originating from the industrialization of the country affected the role of artists inside society, as well as their cultural mission and their relationship with the public. This study also shows how new socio-professional categories, such as critics and illustrators, emerged from this new economic context and altered the position of the artist in society with the rise of the printed press. The economic power of these industrial patrons also enabled them to use their investments inside the fine arts to justify and affirm of their new social positions, while also injecting inside the art market strategies and logics from their businesses, thus affecting the functioning of the system.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2011MON30057
Date05 November 2011
CreatorsSmith, Marc Spencer
ContributorsMontpellier 3, Portis, Larry
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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