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L'implication de la variation des polymorphismes de NF-kB dans le développement de la maladie parodontale chez la population québécoise / Implication de la variation des polymorphismes de NF-[kappa]B dans le développement de la maladie parodontale chez la population québécoise

Titre de l'écran-titre (visionné le 23 mai 2023) / Contexte : La génétique a une implication majeure dans la pathogenèse de la parodontite. Elle fait d'ailleurs l'objet d'un nombre grandissant de recherches qui tentent d'identifier quels facteurs prédisposent au développement de la maladie, mais également à une réponse réduite à la thérapie. Le facteur nucléaire kappa-B (NF-κB) a été identifié dans plusieurs maladies inflammatoires comme étant la principale voie de signalisation permettant l'activation de l'inflammation. Par ailleurs, toute altération génétique (mutation, polymorphisme ou encore modification épigénétique) de cette voie de signalisation est étroitement liée à certaines maladies inflammatoires. Objectif : L'objectif du projet est (1) d'étudier si le polymorphisme génétique de NF-κB est associé au développement de la parodontite dans la population québécoise; et (2) de vérifier s'il est associé à une réponse altérée à la thérapie parodontale non chirurgicale. Matériel et méthodes : 200 échantillons salivaires ont été obtenus auprès de patients québécois de la clinique de parodontite de la Faculté de médecine dentaire de l'Université Laval et l'ADN de chaque échantillon a été isolé. Quatre SNP de NF-κB ont été choisis pour génotypage : rs4648127, rs4648099, rs4648072, rs4648065. L'ADN a été extrait avec la trousse de Qiagen et quantifié avec NanoDrop. Le génotypage a été réalisé par une réaction en chaîne par polymérase (PCR) grâce à la technique de génotypage TaqMan utilisée pour amplifier et détecter des allèles spécifiques de chaque polymorphisme sélectionné de NF-κB dans l'ADN génomique (ADNg). Résultats : 146 échantillons ont pu être analysés. Le groupe test (parodontite) était formé de 58 participants tandis que le groupe contrôle en comptait 88. Le seul polymorphisme ayant montré des variations entre les sujets est rs4648127. Le génotype CT était associé au développement de la parodontite (OR = 1,04, p > 0,05), mais le résultat n'était pas statistiquement significatif. Des analyses de sous-groupe ont été réalisées pour vérifier les différences entre les hommes, les femmes et différentes tranches d'âge. Aucune valeur statistiquement significative n'a été trouvée. Les concentrations salivaires de TNF-α à la base de référence n'étaient pas les mêmes entre les groupes test et contrôle (test : 42,43 pg/mL, contrôle : 25,34 pg/mL, p = 0,000952). Concernant la réponse à la thérapie, les concentrations salivaires de TNF-α ont diminué de manière significative entre le début et le contrôle postopératoire (base de référence : 42,43 pg/mL, post-op : 28,19 pg/mL, p = 0,00435). L'écart dans la réponse à la thérapie chez les patients présentant un génotype CC ou CT n'ont pas montré de différences statistiques. Conclusion : Les polymorphismes de NF-κB (rs4648127, rs4648099, rs4648072, rs4648065) ne semblent pas associés ni au développement de la parodontite, ni à une réponse altérée à la thérapie parodontale chez les adultes québécois. Cependant, d'autres études avec de plus larges échantillons sont nécessaires pour tirer de plus franches conclusions sur ces résultats. / Introduction: The nuclear factor kappa-B (NF-κB) has been identified in several inflammatory diseases as the main signaling pathway responsible for the activation of inflammation. Furthermore, this factor's genetic variations (polymorphisms) have been associated with inflammatory diseases. Therefore, this study aimed to (1) search for the implication that polymorphisms of NF-κB have in the development of periodontitis in adults from the province of Quebec, Canada and (2) verify if different allele frequencies can affect the outcomes of the non-surgical periodontal therapy. Methods: 200 saliva samples were obtained and studied using a genotyping assay to verify the association between periodontitis and four single nucleotide polymorphisms (SNPs): rs4648127, rs4648099, rs4648072, rs4648065. DNA was extracted using a Qiagen kit and quantified by NanoDrop One. Genotyping was realized by TaqMan Real-Time PCR Assays. The reduction in inflammation following therapy was measured by comparing saliva concentration of tumor necrosis factor-α (TNF-α) at the baseline and four to eight weeks after the treatment. Results: 146 samples were subject to analysis. As 58 and 88 patients were forming the test (periodontitis) and control groups, respectively. Only the rs4648127 SNP varied between subjects. CT genotype was associated with the development of periodontitis (OR = 1.04, p > 0.05) but was not statistically significant. Subgroup analysis were done to search for associations in male, female, and different age groups but were not statistically significant. Baseline TNF-α concentration in saliva showed variations between test and control groups (test: 42.43 pg/mL, control: 25.34 pg/mL p = 0.000952). The level of inflammation reduced after therapy. The concentration of TNF-α was 42.43 pg/mL at baseline and 28.19 pg/mL after treatment (p = 0.00435). No significant results were found between subjects with CT genotype or CC genotype. Conclusion: Either the development of periodontitis or the reduction in inflammation after therapy is associated with NF-κB polymorphisms in adults from Quebec. However, other studies with larger samples are needed to confirm those results.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/118283
Date18 September 2023
CreatorsLabelle, Benjamin
ContributorsSemlali, Abdelhabib
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeCOAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format1 ressource en ligne (xiv, 77 pages), application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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