L’Ancien Testament ne contient pas de terme équivalent à celui de foi. Sa conception de la foi est la réaction de l’homme devant Dieu. L’exégèse actuelle se demande si l’origine de foi chez Paul revêt une signification hébraïque ou grecque, ou si foi n’est pas un vocable chrétien. Cette thèse étudie ce chapitre central pour la conception de la foi. Paul écrit Romains pour résoudre la désunion entre croyants Juifs et croyants non juifs à Rome. Le premier chapitre valorise la compréhension de la foi paulinienne dans le débat actuel. Le deuxième chapitre examine la conception de la foi dans Rm 1-3 où la justice de Dieu ne peut être obtenue par la Loi mais seulement par la foi dans l’Evangile. La conséquence radicale du monothéisme juif, Dieu est un, est que Dieu est le Dieu de tous ; ce qui permet de résoudre le conflit entre Juifs et non juifs croyants en réinterprétant l’identité chrétienne. Le troisième chapitre est l’étude exégétique de ce chapitre exclusivement théologique. Qu’a trouvé Abraham selon la chair ? Il a trouvé la justice avant d’être circoncis, justice associée à une promesse de descendance. En conclusion : la conception paulinienne de la foi et celle de l’Ancien Testament sont équivalentes : seul le Dieu unique justifie mais la conception paulinienne fait référence au Christ ; Paul revisite le récit sur Abraham à la lumière de sa foi au seul Dieu, et non plus par sa justification par les oeuvres. Paul, à la lumière de l’événement Christ, considère Abraham comme l’ancêtre de tous les croyants. Il donne une identité à la communauté naissante et l’appelle à l’union (Rm 15, 5) dans la foi ; le Dieu unique est maintenant identifié par son action en Jésus Christ. / There is no equivalent word that covers the meaning of faith in the Old Testament. It is the reaction of man to the action of God. Current exegesis has analyzed the background of faith in Paul to see if it has a Hebraic or Greek meaning or is a new word of Christianity. The dissertation studies this decisive chapter. Paul wrote Romans to end the conflict between two rival communities in Rome: Jewish believers and non-Jewish believers. The first chapter studies the Pauline interpretation of faith in the current debate. The second chapter deals with the faith concept in Rom 1-3. Paul states that God’s justice cannot be obtained by the Law but only by faith in God’s salvific power in Christ. According to Jewish monotheism, the radical consequence is that God is the God of Jews and non-Jews. To say that God is one enables Paul to solve the conflict between Jews and non-Jews by a new interpretation of Christian identity. The third chapter is the exegetical study of the most theological chapter. What has Abraham found according to the flesh? He has found justice before circumcision, a justice linked to the promise of an offspring. To conclude: the Pauline conception of faith and the Old Testament conception are similar: God alone justifies but for Paul, faith refers to Christ. Paul revisits the story of Abraham in the light of his faith in the one God and no longer through his justification by the works of Mosaic Law. Thus Abraham is considered as the ancestor of all believers, Jewish and non-Jewish. The new community is granted an identity and is called to agree with one another (Rom 15, 5) in faith. The one God is now identified by his action in Jesus Christ.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2012STRAK007 |
Date | 06 September 2012 |
Creators | Roura Monserrat, Jean-Louis |
Contributors | Strasbourg, Schlosser, Jacques |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.002 seconds