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L'autonomisation économique des femmes victimes de violence conjugale : points de vue d'intervenantes en violence conjugale et en employabilité

Les femmes victimes de violence conjugale sont confrontées à des difficultés pour s’intégrer sur le marché de l’emploi ou de se maintenir en emploi selon plusieurs auteurs. Cette étude tente de comprendre les obstacles qui les empêchent de s’autonomiser. Comme on en connaît peu sur les points de vue des intervenantes des services d’aide en violence conjugale et celles de l’employabilité, leurs points de vue sont examinés à l’aide de la théorie féministe intersectionnelle. Pour conduire à bien cette recherche, nous avons choisi la méthodologie qualitative, descriptive et exploratoire. Les résultats de la recherche ont permis de comprendre que, selon les intervenantes rencontrées, les conséquences de la violence conjugale portent atteinte à l’estime de soi, à la confiance en soi, à la santé physique et mentale des victimes. Ainsi, il serait difficile pour elles d’aller chercher du travail ou de se maintenir en emploi. En autre, les résultats ont mis en lumière les pratiques qui favorisent l’autonomisation économique des femmes. Parmi celles-ci, nous avons la création des programmes spécifiques pour les femmes victimes de violence conjugale, l’octroi de financement, la sensibilisation, la collaboration, la formation, la concertation, l’orientation mutuelle des victimes entre les services concernés. Cependant, les pratiques qui nuisent à l’autonomisation économique des femmes tournent autour des points suivants : le manque de collaboration entre les ressources d’aide en violence conjugale et d’autres ressources d’aide aux victimes ainsi que les politiques sociales. L’analyse des discours a permis d’identifier des écarts entre les différents points de vue des intervenantes et l’importance de la complémentarité des services d’aide en violence conjugale et ceux de l’employabilité pour permettre aux victimes de s’insérer sur le marché de l’emploi. / According to several authors, women who are impacted by domestic violence face barriers in the labour market integration or for staying employed. This study tries to understand the obstacles that prevent them from developing their empowerment. Because we know little on the point of views of the workers of domestic violence services and those of employability services on the issue, their points of view are examined from the perspective of intersectional feminist theory. To lead well this research, we chose the qualitative, descriptive and exploratory methodology. Research findings have shown that the consequences of domestic violence affect the self-esteem, self-confidence, physical and mental health of victims. Thus, they would not be able to search work or to stay in employment. In addition, the results highlighted practices that promote women's economic empowerment. Among these, we have the creation of specific programs for abused women, granting of funds, awareness, collaboration, training, consultation, mutual orientation of victims between concerned services. However, practices affect women's economic empowerment. It revolves around: lack of collaboration between domestic violence resources and other victim support resources and social policies. The speech analysis identified gaps between the different points of view of the workers and the importance of the complementarity of domestic violence support services and employability services to allow the victims to be inserted on the job market.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/34868
Date16 May 2019
CreatorsCoulibaly, Seydou
ContributorsLessard, Geneviève
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format1 ressource en ligne (x, 118 pages), application/pdf
CoverageQuébec (Province)
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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