Malgré les importants programmes économiques et financiers entrepris à la fin des années 80 et l’adoption du Pacte de convergence en 1999, les taux de croissance des Etats de l’UEMOA restent en deçà du niveau minimal de 7% requis pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Cette faiblesse du rythme de croissance conduit aujourd’hui à s’interroger sur l’efficacité des politiques économiques et en particulier, sur le rôle que devraient jouer les autorités publiques à travers la politique budgétaire. Nous analysons, à partir des données empiriques, le caractère procyclique de la politique budgétaire dans la zone UEMOA, en testant les éventuels retournements liés à l’adoption du Pacte de convergence. Ensuite, dans un deuxième temps, nous estimons à travers un modèle VAR structurel, l’impact dynamique des chocs budgétaires sur les fluctuations de l’activité économique des pays de l’UEMOA et leurs canaux de transmission. En dernier lieu, nous exposons d’abord les limites de l’approche utilisée par le FMI pour le calcul des contributions de la politique budgétaire à la croissance économique ; puis, nous proposons un modèle d’évaluation des effets de long terme de cette politique sur la croissance, tout en montrant les risques liés aux coupes budgétaires sur les investissements publics. Les résultats de cette thèse suggèrent l’adoption de règles budgétaires qui tiennent compte de la situation conjoncturelle de chaque pays, la rapidité dans l’action gouvernementale pour remédier à l’inertie des finances publiques et le renforcement des investissements publics productifs afin de mieux soutenir la croissance économique / Despite significant economic and financial programs undertaken in the late 80s and the adoption of the convergence Pact in 1999, the growth rate of Economic and Monetary Union of West Africa (EMUWA) countries remain below the minimum level of 7% required for the achievement of Millennium Development Goals (MDGs). This low growth rate now leads to questions about the effectiveness of economic policy and, in particular, on the role to be played by public authorities through fiscal policy. We analyze empirical data through, the procyclicality of fiscal policy in the EMUWA and we test the possible reversals related to the adoption of the convergence Pact. Then, in a second step, we estimate from a structural VAR model, the dynamic impact of fiscal shocks on fluctuations in the economic activity of the EMUWA countries and their transmission channels. Finally, we discuss the limitations of the approach used by the International Monetary Fund (IMF) to calculate the contributions of fiscal policy to economic growth; then, we propose an evaluation of the long-term effects of this policy model on growth, while showing the risks of cuts on public investment.The results of this thesis suggest the adoption of fiscal rules that take into account the economic situation of each country, the speed in government action to overcome the inertia of public finances and strengthening of productive public investments to better support economic growth
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013REN1G023 |
Date | 20 December 2013 |
Creators | Diop, Mamadou |
Contributors | Rennes 1, Université de Saint-Louis (Sénégal), Durand, Jean-Jacques, Diaw, Adama |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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