Cette recherche est consacrée à l'étude des co-mouvements des marchés financiers et les stratégies de diversification internationale en se servant de l'approche indicielle, précisément en utilisant les fonds négociés en bourse et les indices investissables. L'objectif de notre premier essai est de présenter une étude exhaustive sur les fonds négociés en bourse dans un premier lieu, ensuite d'étudier les iShares, selon trois stratégies de diversification internationale différentes : par les pays, par les secteurs et par les multinationales. En utilisant deux modèles à facteurs avec des orthogonalisations différentes dans le but d'isoler l'exposition respective au marché américain et à l'indice sous-jacent, nous avons constaté que les rendements des iShares pays et des multinationales sont fortement influencés par le marché américain. Cependant, pour les iShares des secteurs globaux, quand l'effet du facteur de risque du marché américain est isolé par orthogonalisation, leurs variations sont principalement expliquées par leurs indices sous-jacents. Ce résultat démontre la dominance des secteurs par rapport aux pays comme stratégie de diversification internationale. Dans le deuxième essai, nous étudions l'équivalence de trois stratégies d'investissement internationale : par pays, par secteurs industriels et par régions géographiques en nous servant cette fois-ci des indices investissables. Pour ce faire, nous avons adopté deux approches méthodologiques différentes. La première est celle du « mean variance spanning » et la deuxième consiste en un test de cointégration multivarié proposé par Johansen (1988) et développé par Johansen et Juselius (1990). Nous avons constaté que les trois stratégies de diversification internationale par pays, par secteurs et par régions sont des stratégies indépendantes et efficaces particulièrement à partir des années 2000 où la stratégie par régions a gagné en efficacité quant à la diversification internationale. Toutefois, pendant cette même période, les deux autres stratégies par pays et par secteurs ont perdu du terrain. La cointégration a montré qu'il n'existe aucune relation linéaire à long terme entre ces trois stratégies, ce qui est cohérent avec les résultats du mean-variance spanning. Finalement, dans le dernier essai, notre objectif est d'utiliser les FNB pour examiner l'importance de l'interdépendance à long et à court termes entre les États-Unis et 21 autres pays développés et émergents et son impact sur la diversification internationale et ce, suite à la crise financière des subprimes. Nos résultats montrent que les interdépendances à court terme, mesurées par les corrélations dynamiques et la VaR, entre le marché américain et les autres marchés financiers sous étude, ont significativement augmenté de sorte que les bénéfices de la diversification internationale à court terme diminuent considérablement. Par contre, l'analyse de la contagion et de la cointégration démontre que malgré l'ampleur de la crise financière, la diversification internationale reste pertinente à long terme.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fonds négociés en bourse, stratégies de diversification internationale, indices boursiers investissables, crise financière, corrélations dynamiques, cointégration.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.5757 |
Date | 01 1900 |
Creators | Ghilal, Rachid |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Thèse acceptée, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/5757/ |
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