Plusieurs études font état de l'intérêt des adolescents pour les jeux de hasard et d'argent et confirment que le jeu excessif n'est pas un phénomène uniquement lié à l'âge adulte. Au Québec, la proportion de jeunes du secondaire aux prises avec un problème de jeu est estimée à 2,6 % (Ladouceur, Boudreault, Jacques & Vitaro, 1999). Jusqu'à présent, peu de chercheurs se sont intéressés à l'étude de populations adolescentes plus à risque de développer une dépendance au jeu. La présente recherche, réalisée auprès de 104 adolescents en difficulté, âgés entre 12 et 19 ans et suivis au Centre jeunesse de Québec, évalue la prévalence du jeu excessif et les problèmes associés. Les résultats indiquent que 92,3 % des adolescents ont parié au moins une fois au cours de la dernière année et que 40,4 % misent toutes les semaines. La prévalence du jeu excessif pour la dernière année s'établit à 7,7 %. Les filles parient aussi fréquemment que les garçons et éprouvent autant de problèmes de jeu. De plus, les habitudes de jeu sont liées à la consommation de psychotropes, aux comportements délinquants et à l'absentéisme scolaire. La discussion met en perspective les résultats obtenus et souligne la nécessité d'implanter des programmes de prévention du jeu auprès des jeunes clientèles à risque.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/42253 |
Date | 27 February 2021 |
Creators | Fortin, Josée Mélanie |
Contributors | Ladouceur, Robert |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | viii, 55 feuillets, application/pdf |
Coverage | Québec (Province) |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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