L’objectif de cette thèse est d’approfondir l’analyse du processus de convergence et des moteurs de la croissance économique dans la Zone Franc (ZF). En premier lieu, l’utilisation du test de racine unitaire en panel avec prise en compte des chocs structurels de Carrion-I-Silvestre et al. (2005) a mis en évidence une convergence stochastique uniquement dans l’UEMOA. L’analyse complémentaire en termes de β-convergence dans cette dernière a montré un processus de rattrapage du Burkina Faso et du Mali, une convergence du Togo vers la moyenne communautaire et des divergences du Niger et du Sénégal de cette moyenne. Ensuite, nous avons estimé l’impact de la ZF en comparant les pays membres à d’autres pays en développement analogues. L’estimation en panel à effets aléatoires a montré qu’en moyenne les pays de la ZF avaient une croissance inférieure à celle de leurs contrefactuels. Cette infériorité a d’ailleurs été favorisée par les politiques d’inflation, de dépenses publiques et de crédits bancaires mais atténuée par les politiques d’investissement. Finalement, l’utilisation de l’estimation bayésienne itérative et la comparaison de ces estimateurs a révélé que la ZF et les regroupements économiques et/ou monétaires africains n’ont pas introduit de spécificités dans la convergence et les moteurs de la croissance économique. Au-delà de la ZF, cette approche a mis en exergue la prépondérance des dotations naturelles pour les processus de convergence et de la croissance économique des pays Africains. En définitive, les résultats de cette thèse suggèrent des réflexions supplémentaires sur le mode de fonctionnement de la ZF. / L’objectif de cette thèse est d’approfondir l’analyse du processus de convergence et des moteurs de la croissance économique dans la Zone Franc (ZF). En premier lieu, l’utilisation du test de racine unitaire en panel avec prise en compte des chocs structurels de Carrion-I-Silvestre et al. (2005) a mis en évidence une convergence stochastique uniquement dans l’UEMOA. L’analyse complémentaire en termes de β-convergence dans cette dernière a montré un processus de rattrapage du Burkina Faso et du Mali, une convergence du Togo vers la moyenne communautaire et des divergences du Niger et du Sénégal de cette moyenne. Ensuite, nous avons estimé l’impact de la ZF en comparant les pays membres à d’autres pays en développement analogues. L’estimation en panel à effets aléatoires a montré qu’en moyenne les pays de la ZF avaient une croissance inférieure à celle de leurs contrefactuels. Cette infériorité a d’ailleurs été favorisée par les politiques d’inflation, de dépenses publiques et de crédits bancaires mais atténuée par les politiques d’investissement. Finalement, l’utilisation de l’estimation bayésienne itérative et la comparaison de ces estimateurs a révélé que la ZF et les regroupements économiques et/ou monétaires africains n’ont pas introduit de spécificités dans la convergence et les moteurs de la croissance économique. Au-delà de la ZF, cette approche a mis en exergue la prépondérance des dotations naturelles pour les processus de convergence et de la croissance économique des pays Africains. En définitive, les résultats de cette thèse suggèrent des réflexions supplémentaires sur le mode de fonctionnement de la ZF.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2015NICE0012 |
Date | 07 July 2015 |
Creators | Bah, Mohamed Siry |
Contributors | Nice, Jobert, Thomas |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.0021 seconds