Depuis la dernière réforme du système éducatif libyen (2009), le français est enseigné dans les cycles primaire, secondaire et universitaire. En effet, après l'arabe et l'anglais, le français se situe en troisième position en Libye et est considéré comme une langue d'ouverture au monde extérieur. C'est dans cette perspective que toutes les universités libyennes ont créé des départements de français. Pourtant, cette initiative n’a pas eu toujours les effets escomptés et les performances des étudiants libyens en français restent fragiles, comme en témoignent les productions que nous avons recueillies pour cette thèse. Notre travail, en effet, s’appuie sur un recueil d’écrits produits par des étudiants, de niveau intermédiaire, de l'université de Sebha. Nous avons soumis les textes recueillis à une description empirique et méthodique, dans le but d’y repérer des « familles d’erreurs » et de les classer par domaines d’infraction. Nous nous sommes particulièrement attachés aux erreurs qui concernent le lexique, la morphosyntaxe (laconstruction des énoncés) et la cohésion (l’enchaînement transphrastique). L’hypothèsegénérale est que ces domaines (lexique, syntaxe, cohésion) sont « liés » et qu’il fautconcevoir, en didactique du français langue étrangère, des activités langagières qui développent des compétences dans ces trois domaines, leur fixant des objectifslinguistiques (la langue) tout en assurant une visée communicative et pragmatique (lesgenres de texte et les formes-sens en usage). Le but de notre travail est d’apporter un éclairage modeste mais nouveau aux méthodologies qui sont en vigueur à l’université de Sebha, au sujet de l’apprentissage de l’écriture et du français langue étrangère / Since the last reform of the Libyan education system (2009), French is taught in primary, secondary and university. Indeed, coming after Arabic and English, French takes the third position in Libya and is considered a language of communication with the outside world. This explains why all the Libyan universities have established departments of French. However, this initiative has not always had the expected results and the performance of the Libyan students in French remain below what is expected, as evidenced the writing we collected for this thesis. Our work, in fact, is based on a collection of writings produced by intermediate students from the University of Sebha. We have submitted the texts collected to an empirical and methodological description in order to identify "sets of errors" and to classify them by areas of offense. We have focused particularly on the errors that relate to the lexicon, the morphosyntax (the construction of utterances) and the cohesion (the transphrastic chain). The general hypothesis is that these domains (lexicon, syntax, cohesion) are "linked to" and that, in the didactics of French as a foreign language, language activities must develop competences in these three domains, (Language) while ensuring a communicative and pragmatic aim (the kinds of text and the forms-meaning in use). The purpose of our work is to provide a modest but a new insight into themethodologies that are in effect at the University of Sebha, about the learning of writingand French as a foreign language
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017LORR0275 |
Date | 20 December 2017 |
Creators | Altammami, Mohammed |
Contributors | Université de Lorraine, Masseron, Caroline |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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