En génétique des populations et en démographie historique, la mesure des intervalles entre les générations est un paramètre fréquemment utilisé. Les progrès actuels en génétique moléculaire permettent d'estimer l'âge et l'origine de certaines mutations. De tels calculs nécessitent une variable correspondant à l'écart entre 2 générations. Jusqu'à tout récemment, on utilisait, dans la majorité des cas, des valeurs théoriques de 20 ou 25 ans comme intervalles intergénérationnels. Dans cette étude sur la population mariée dans Charlevoix au cours des trois derniers siècles, la longueur moyenne des intervalles intergénérationnels a été estimée à 30 ans. De plus, la longueur moyenne des intervalles féminins (28 ans) est plus courte que celle des intervalles masculins (34 ans). Ce constat permet de supposer qu'une mutation se transmet à un rythme différent selon le type de chromosome sur lequel celle-ci est située. Enfin, l'étude de la reproduction utile a permis d'observer une variation temporelle du nombre d'enfants mariés par famille dans la région, le premier siècle étant caractérisé par une reproduction utile significativement plus importante que durant les deux siècles suivants.
Identifer | oai:union.ndltd.org:Quebec/oai:constellation.uqac.ca:663 |
Date | January 2004 |
Creators | Otis, Nancy |
Source Sets | Université du Québec à Chicoutimi |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thèse ou mémoire de l'UQAC, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://constellation.uqac.ca/663/, doi:10.1522/18260472 |
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