La présente recherche explore les liens entre patrimoine et hypermodernité à travers une étude de cas, celui de la patrimonialisation du végétal domestique au Québec. Dans un monde où s'accentue le processus d'individualisation, où les liens familiaux et sociaux sont affaiblis, où l'individu est de plus en plus multiappartenant, dans une société du risque et des espaces-temps globalisés, où la transmission devient problématique, le patrimoine se construit autrement. Le patrimoine devient un instrument disponible pour donner sens et faire face aux nouveaux défis du monde contemporain. S'il se construit autour de préoccupations individuelles, centré sur le soi et devient à ce titre un projet personnel, il vise également à résoudre les paradoxes de notre époque: concilier l'individuel et le collectif dans une société individualisée, gérer le risque, vivre dans un monde éphémère et changeant en y intégrant la longue durée et trouver une place dans un monde globalisé en articulant le local et le global. Les acteurs de la patrimonialisation du végétal s'inventent une « mythographie » en bricolant et en modifiant des éléments culturels qui viennent d'un peu partout dans le monde. Ils puisent à même les référents culturels de plusieurs groupes. Ils réinventent leur relation au passé, aux autres et fondent une nouvelle « communauté affective ».
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/19081 |
Date | 12 April 2018 |
Creators | Saint-Pierre, Louise |
Contributors | Turgeon, Laurier |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | iv, 212 f., application/pdf |
Coverage | Québec (Province) |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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