Cette étude a permis d’analyser un aspect de la condition féminine en Gaule, en partant du présupposé qu'il y ait eu des réalités différentes, unifiées par l’appartenance à une «couche sociale» complexe, divisée à l'intérieur, mais réglé par des lois universellement admises. Non seulement les femmes, mais les hommes également ont cherchés une intégration avec la culture romaine, condition nécessaire pour maintenir leurs privilèges et pour en acquérir de nouveaux. Cette recherche a identifié, dans la mesure du possible, le rôle joué par les femmes dans chaque couche sociale, en se référant plus particulièrement à leur perception du monde romain. Les femmes qui ont habité dans la Gaule, étaient étrangers aux mores romains, et ont été considérées par les romains comme l'antithèse du modèle romain de la pia et pudica matrona. Dans les représentations de elles mêmes, les femmes barbares se représentaient comme des romaines, en suivant les stéréotypes qui on retrouve dans tout l’Empire. Nous avons donc vérifier de quelle manière les provinciales se sont adaptées au modèle romain de la lanifica, c’est à dire la summa des stéréotypes qui voyait la femme comme un annexe du mari, et comme, au contraire, elles en ont refusé quelques aspects, mais aussi de quelle manière un tel modèle culturel a pu s'introduire dans une province, par quelles voies, pour quelles raisons historiques et culturelles, et comme il ait été accepté ou refusé par quelques régions de la Gaule. Notre tentative a donc été celui de tracer le rôle joué par les femmes dans une région qui faisait partie de l'Empire, et que elle en était pour ceci influencée, mais que elle a présenté également des particularités régionales non négligeables. / This research has tried to analyse an aspect of the female condition in Gauls, based on the assumption that there were different realities, unified anyway by a complex class system that was itself divided and settled by laws universally accepted. Not only the women but also the men looked for integration with the Roman culture, the necessary condition for the provincials to maintain their privileges and to acquire new ones. This study identified the role played by the women in every sector of the society, with a particular attention to their perception of the Roman world they were living in. These women were obviously unfamiliar to the Roman mores and were considered by the Roman themselves as the antithesis of the model of pia et pudica matrona. In their own representations, the barbaric women appeared as Romains, following the stereotypes common in all the Empire. This research has also tried to verify how the provincials adapted themselves to the Roman model of the lanifica, the summa of the stereotypes, or, on the contrary, they refused some aspects of it; but also analysed how such a cultural model got into a province, the ways used to diffuse it, the historical and cultural reasons, and how it was accepted or refused by some regions of the Gauls.This work is an attempt to draw the role played by the women in a province that was a part of the Roman Republic and Empire, and was influenced by it, but also had significant regional peculiarities.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2010LYO20046 |
Date | 14 January 2010 |
Creators | Marsura, Stefania |
Contributors | Lyon 2, Università degli studi (Pise, Italie), Savio, Adriano, Roman, Yves |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | Italian |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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