De 1960 jusqu'à la fin des années 1980, le Sénégal organise son Etat sur un modèle fortement centralisé, avec pour caractéristique une forte dépendance des collectivités locales vis-à-vis du pouvoir central. Face à la crise économique et financière qui apparaît au début des années 80, ce modèle trouve rapidement ses limites. La faillite des pouvoirs centraux et les résultats peu probants des PAS, font apparaître la décentralisation (notamment la municipalisation) comme l'alternative permettant de mieux prendre en charge la dynamique du développement.<br />Dans ce contexte, les villes sénégalaises sont soumises à la nécessité de coopérer avec de nouveaux acteurs pour relever les défis posés par leurs dysfonctionnements.<br />Ainsi, depuis 1996, la commune de Kaolack a compris que l'enjeu majeur du développement urbain tournait autour de la construction de nouvelles relations de partenariat. La mise en place du Comité de Développement de Kaolack (CODEKA), réunissant tous les acteurs, traduit concrètement la volonté d'impulser des cadres facilitant un développement local participatif. L'observation de la ville de Kaolack illustre les mécanismes qui sont à la base de cette évolution ; ils mettent notamment en lumière le nouveau type de relations qu'entretient le pouvoir politique avec la société civile
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00114062 |
Date | 24 May 2004 |
Creators | Badiane, Etienne |
Publisher | Université Toulouse le Mirail - Toulouse II |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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