La théorie de l'action collective a été appliquée aux problèmes de la répartition du fardeau entre les alliés et le financement des biens publics internationaux. Bien que la littérature concernant la théorie économique de l'action collective ait évolué, sa mise en application dans le domaine des relations internationales a stagné. Plusieurs questions de sécurité internationale se situent au niveau régional et mettent en jeu des biens collectifs rivaux et exclusifs. Ces questions de sécurité collective peuvent être reformulées en terme théorique comme "biens d'association". Les biens d'association ont tendance à être fourni efficacement. Une étude de cas portant sur la Guerre du Golfe de 1991 semble démontrer la pertinence de l'action collective et la théorie de club dans le cadre de coalitions militaires internationales. La théorie de l'action collective explique certaines relations causales déterminant le succès de la création de coalitions. Le leadership d'un acteur dominant peut forcer ses alliés à révéler leurs préférences et à payer en fonction de celles-ci. La technologie de l'agrégation de forces militaires pour mener une guerre offensive permet le remboursement si l'agrégation nécessaire n'est pas achevée, changeant ainsi le calcul des coûts-bénéfices. Cette technologie diminue le risque associé au leadership dans l'action collective et augmente ainsi la possibilité de coopération.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/21828 |
Date | 17 April 2018 |
Creators | Hubble, Jonathan David |
Contributors | Kimball, Anessa |
Source Sets | Université Laval |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | vi, 115 f., application/pdf |
Coverage | Persique, Région du golfe |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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