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Paan chewing: intergenerational habit transmission and lifetime dose-response relationship with oral cancer among a subset of South Indian population

Paan chewing habit (PCH) is highly prevalent in Asian populations, and the habit has been related to increased risk of developing oral cancer. Although several studies were conducted, little is known about two important aspects of this habit: intergenerational transmission and the associated dose-dependent risk. This thesis work pertains to investigations of these two important aspects of PCH. Objectives: 1) To estimate the maternal and paternal contribution to the intergenerational psychosocial transmission of PCH among a subset of the South Indian population; 2) To estimate the dose-response relationship between lifetime cumulative exposure to paan chewing and risk of oral cancer using restricted cubic spline regression, in the same population. Methods: In a hospital-based case-control study, the HeNCe Life study-India, incident cases (N=350) of oral squamous cell carcinoma were recruited from Government Dental and Medical College hospitals of Kozhikode, India. Non-cancer controls (N=371), frequency matched by age and sex, were recruited from different outpatient clinics of aforementioned hospitals. Data on socio-demographic and behavioural factors were collected using a questionnaire and life-grid technique. Results: Maternal and paternal PCH were significantly associated with subject's PCH, with odds ratios (OR) of 2.40 (95% confidence interval (CI): 1.11–5.21) and 3.05 (95% CI: 1.48–6.27), respectively. The majority of the oral cancer cases had the habit of paan chewing (72%) compared to the controls (18%). A significant nonlinear dose-response relationship was observed between cumulative chew-years of paan and risk of oral cancer. There was no further increase in risk observed beyond 470 chew-years. Conclusion: Parental PCH could be a component of the complex shared genetic and environmental factors that contribute to an individual's PCH. Multigenerational and culturally sensitive psycho-social intervention targeted towards families with PCH history should be considered for effective prevention of propagation of the habit through generations. More studies are needed to further understand the biological processes behind dose-dependent risk associated with PCH. The results may have implications for the development of effective paan cessation programs and individualized oral cancer risk assessment protocols. / L'habitude de chiquer du bétel et de la noix d'arec (paan chewing habit, PCH) est très répandue dans la population asiatique. Il a été démontré qu'elle augmente le risque de développer un cancer de la bouche. Toutefois, on connaît encore mal le rôle joué par la transmission intergénérationnelle et la relation dose-effet de cette habitude. Ce mémoire étudie ces deux aspects importants de la PCH.Objectifs : 1) estimer les contributions du père et de la mère à la transmission psychosociale intergénérationnelle de la PCH dans une population du sud de l'Inde; 2) estimer la relation dose-effet entre le nombre d'années cumulées de la PCH (chique-années) et le risque de cancer de la bouche par une régression de spline cubique minimisante. Méthodes : Dans une étude cas-témoin, la HeNCe Life Study- Inde, les cas incidents (n= 350) de carcinome spinocellulaire oral ont été recrutés dans les hôpitaux du Government Dental and Medical College à Kozhikode en Inde. Des témoins sans cancer (n= 371), appariés aux cas par âge et sexe, ont été recrutés dans différentes cliniques ambulatoires du College. Un questionnaire et une grille de vie ont été utilisés pour recueillir des informations sociodémographiques et les facteurs comportementaux. Résultats: La PCH maternelle et paternelle étaient significativement associées à la PCH des sujets, avec des rapports de cotes de 2,40 (intervalle de confiance (IC) à 95% : 1,11-5,21) et de 3,05 (IC95% : 1,48-6,27) respectivement. La majorité des cas de cancer de la bouche avaient l'habitude de mastiquer du bétel et de la noix d'arec (72%) comparé aux témoins (18%). Une relation dose-effet non linéaire significative est apparue entre le nombre d'années cumulées de la PCH (chique-années) et le risque de cancer de la bouche. Aucune augmentation de risque n'était observée au-delà 470 chique-années. Conclusion: La PCH des parents pourrait constituer un élément supplémentaire relatif aux facteurs génétiques et environnementaux qui contribuent à la PCH d'un individu. Des interventions psychosociales spécifiques pour les familles avec une histoire de PCH tenant compte des relations intergénérationnelles et de la culture devraient être envisagées afin de prévenir efficacement la propagation de cette habitude d'une génération à l'autre. D'autres études sont nécessaires pour mieux comprendre les processus biologiques sous-jacents à la relation dose-effet entre la PCH et le risque de cancer de la bouche. Les résultats pourraient favoriser le développement de programmes individualisés de cessation de la PCH et modifier les protocoles d'évaluation du risque de cancer de la bouche.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.121516
Date January 2014
CreatorsArekunnath Madathil, Sreenath
ContributorsBelinda Farias Nicolau (Internal/Supervisor), Marie-Claude Rousseau (Internal/Cosupervisor2)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageMaster of Science (Faculty of Dentistry)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses

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