Return to search

S'adapter lors du premier épisode psychotique d'un jeune adulte : perspectives nouvelles pour l'intervention familiale et les pratiques collaboratives dans le domaine social en santé mentale

Il est désormais bien documenté qu’un trouble mental, comme les troubles psychotiques, a des impacts importants sur la famille de la personne atteinte. Lors d’un premier épisode psychotique (PEP), ce sont plus particulièrement les parents qui sont sollicités pour exercer un rôle de soutien pour leur jeune adulte et contribuer aux interventions précoces favorisant la réadaptation et le rétablissement. Les programmes d’intervention précoce basés sur les bonnes pratiques de traitement de la schizophrénie incluent également de l’intervention auprès des familles. Si des interventions familiales tendent à être offertes, on en connait peu sur les facteurs qui prédisent l’adaptation des parents lorsqu’ils exercent un rôle de soutien dans ce contexte particulier. Dans le cadre de la présente recherche, un modèle d’adaptation a été testé sur un échantillon de 58 parents et beaux-parents qui ont reçu des services d’une clinique spécialisée dans le traitement des troubles psychotiques en début d’évolution. La posture initiale qui a guidé le choix des variables était que de s’adapter dans le contexte d’un PEP peut être une occasion de développement, voire même de croissance personnelle. Les résultats obtenus aux analyses statistiques permettent de comprendre l’adaptation de manière systémique en tenant compte de l’interinfluence des facteurs personnels (certaines caractéristiques des parents) et des facteurs environnementaux (caractéristiques liées à l’intervention). Le modèle d’adaptation final invite à dégager des cibles d’interventions qui peuvent entraîner le développement d’un pouvoir d’agir plus grand chez les parents, de même que le maintien de leur fonctionnement social. La participation à des stratégies actives d’adaptation comme celle de s’engager dans l’intervention familiale et de développer une relation de collaboration avec les travailleuses sociales sont des contributions nouvelles au phénomène de l’adaptation chez des parents. Miser sur l’intervention précoce, favoriser la participation active des parents et des personnes atteintes d’un trouble psychotique à des rôles sociaux valorisants et encourager le recours à une gamme de services offerts en partenariat font partie des recommandations formulées à la lumière des résultats obtenus dans cette thèse. / It has now been well-documented that mental disorders, like psychotic disorders, carry significant impacts for the family of the person afflicted. During a first-episode psychosis (FEP), the parents are the ones who are specifically sought to play a supportive role for their young adult and to contribute to the early interventions that promote rehabilitation and recovery. Early intervention programs based on schizophrenia treatment good practices also include family interventions. Despite the tendency to offer family interventions, we know little about the factors that can predict the parent’s ability to cope with their supportive role in this particular context. For the present research, a coping model was tested with a sample of 58 parents and in-laws who received services from a clinic specializing in the treatment of psychotic disorders in the early stages. The initial stance guiding the selection of variables claimed that coping in a context of FEP provides an opportunity for development, and even personal growth. The results obtained from the statistical analyses provide a systematic approach to understanding coping while considering the interinfluence of personal factors (certain characteristics of the parents), along with environmental factors (characteristics linked to the intervention). The final coping model invites parents to identify intervention targets that can help develop empowerment without compromising their ability to function socially. Participating in active coping strategies, such as committing to a family intervention and developing a collaborative relationship with social workers, represents a new avenue for the parental coping phenomenon. Focusing on early interventions, promoting active participation in rewarding social roles for parents and for those living with psychotic disorders, and encouraging the use of the many services offered in partnership are all part of the recommendations that have been issued in light of the results obtained under this thesis.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/25735
Date23 April 2018
CreatorsMorin, Marie-Hélène
ContributorsSt-Onge, Myreille.
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Format1 ressource en ligne (xxiv, 269 pages), application/pdf
CoverageQuébec (Province)
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

Page generated in 0.0025 seconds