Bon nombre d’études révèlent que, dans les pays en développement, la préférence des parents pour un sexe en particulier les pousse souvent à traiter leurs enfants inéquitablement. Pour déterminer si ce phénomène existe en Haïti, cette étude s’inspire des travaux de Barcellos et al. (2014) sur les parents indiens dont les résultats, obtenus à partir des données d’enquête démographique et de santé (DHS 1992), suggèrent une discrimination au détriment des filles. Cette discrimination a lieu au niveau du temps et des ressources consacrés à prendre soin de l’enfant suite à sa naissance. Les résultats obtenus à l’aide des données nationales révèlent qu’en 1994, parmi les variables d’intérêt (allaitement, immunisation, vitamine A), seule la probabilité d’allaitement semble varier par sexe en faveur des garçons en Haïti. Tout nouveau-né de sexe masculin a une probabilité de 3,2 points de pourcentage plus élevée d’être allaité que le sexe opposé. Des données plus récentes révèlent que le sexe de l’enfant n’a aucun impact sur la probabilité d’être allaité en 2000. Par contre, en 2005 l’effet de cette probabilité est contraire à celui observé en 1994. En l’occurrence, si le nouveau-né est de sexe féminin elle a 2,4 points de pourcentage de plus que les garçons d’être allaité. De plus, considérant les enfants de 0 à 59 mois, les estimations révèlent qu’en 2005 la durée de l’allaitement augmente de 11,2% si l’enfant est une fille. Mots clés: Investissement, Haïti, enfant, sexe, allaitement, mère, immunisation, anthropométrie, 1994, 2000, 2005. / Many papers analyze the impact of child gender on parental investment. Most of them underscore that, mainly in developing countries, parents do not equally treat their children due to their preferences. Inspired from the work of Barcellos et al. (2014), whose findings reveal that in India parents prefer boys to girls and allocate resources accordingly, this paper examines if this phenomenon is common practice among Haitian parents. Using data from the DHS 1994, the estimates suggest that, in Haiti, if the newborn is a boy he is 3.2 percent points more likely than a girl to be breastfed, but there is no such discrimination when using other dependent variables like immunizations or vitamin A. However, estimates from more recent data reveal that, in 2005, girls are 2.4 percent points more likely than boys to be breastfed. Furthermore, considering the children aged between 0 and 59 months for the same year (2005), the breastfeeding duration increases as much as 11.2% if the child is a girl. keywords: Investment, Haiti, child, gender, breastfeeding, mother, immunization, anthropometry, 1994, 2000, 2005.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/26771 |
Date | 24 April 2018 |
Creators | Pyram, Sonel |
Contributors | Cockburn, John, Lacroix, Guy |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (xiii, 85 pages), application/pdf |
Coverage | Haïti, 1971- |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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