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Le bien-être habitant, élément intrant et extrant d'une politique d'aménagement numérique du territoire : le cas des Yvelines / Living welfare as an input and output element of a digital spatial development policy : The Yvelines case

La position hétérodoxe que nous défendons dans cette thèse est de dire qu'une des conditions majeures de succès d'une politique d'aménagement ou de développement numérique du territoire n'est pas directement liée au déploiement d'une infrastructure technique. Celle-ci en est pourtant la partie la plus coûteuse, la plus visible et la plus facile à mesurer. Elle est aussi au centre d'un nombre infini de débats et de publications au sein de la société civile et de l'arène politique. Le facteur-clé de succès auquel nous pensons est le « bien-être habitant » dont nous observons depuis presque dix ans qu’'il est de plus en plus couramment invité dans les pages des médias, dans le discours des élus, dans les travaux de chercheurs en économie, en sociologie et en politologie notamment. Mais il n'a probablement pas encore trouvé sa juste place comme outil de géographie, comme moyen de lecture ou d'analyse du territoire, d’'évaluation d'une pratique spatiale, d’'appréciation de la légitimité et de la qualité d'une politique publique. Nous inspirant du référentiel Spiral du Conseil de l’'Europe, nous avons préparé et conduit deux consultations sur le territoire des Yvelines en collaboration avec plusieurs communes et une association d'habitants. Les données des 2200 réponses collectées ont été croisées à celles d’'une enquête de l'INSEE (2014), d’'une étude du CREDOC (2012) et d 'un sondage réalisé par la société Harris Interactive (2015). Leur examen semble corroborer notre hypothèse de départ : le bien-être habitant est un descripteur et discriminant pertinent de la relation de l’'homme au territoire. / We defend the heterodox position that one of the key conditions for the success of a digital planning policy is not related to the implementation of its technical infrastructure. However the latter is the most expensive, visible and concrete part of such a policy. It is also at the centre of an infinite number of debates and publications within the civil society and politicians. The key factor that we have in mind is the « inhabitant welfare », which has been more and more invoked for almost a decade in the media, in the speeches of elected officials, and particularly in the works of researchers in economics, sociology and political sciences. But this welfare has not yet found its place as a tool for the geography, a way of reading or analysing the territory, of measuring spatial practices, of assessing the legitimacy and the quality of a public policy. Inspired by the referential Spiral of the Council of Europe, we set up and led two surveys on the Yvelines territory in collaboration with several local councils and an association of residents. The data from 2200 answers collected are cross-analysed with a survey by INSEE (2014), a CREDOC study (2012) and a poll by Harris Interactive (2015).Our analysis of these data seems to support our original hypothesis : the inhabitant welfare is a relevant description and discriminant for the relationship between the human beings and their territory.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2017LEMA3005
Date13 September 2017
CreatorsForêt, Jean-Luc
ContributorsLe Mans, Billard, Gérald, Vidal, Philippe
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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