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Les adolescents à risque de développer un problème aux jeux de hasard et d'argent

Bien que les adolescents constituent l'une des sous-populations où la prévalence des problèmes de jeu de hasard et d'argent (JHA) est la plus élevée, encore peu d'informations sont connues. Il a cependant été démontré que ce ne sont pas tous les adolescents qui participent à un JHA au cours de leur vie qui développeront un problème de jeu. Il s'avère donc important d'augmenter les connaissances sur les adolescents à risque de développer un problème de jeu afin d'identifier des sous-groupes particulièrement à risque et d'implanter des programmes de prévention adaptés à leurs besoins. Il est d'autant plus pertinent de poursuivre le travail de réflexion amorcé sur les raisons qui expliquent pourquoi certains adolescents demeureront joueurs occasionnels alors que d'autres développeront un problème de jeu. La présente thèse a pour objectif d'élaborer un nouveau modèle conceptuel sur le développement et le maintien des problèmes de jeu à l'adolescence par le biais d'un article théorique et d'étudier les habitudes de jeu des adolescents en centre jeunesse par l'entremise d'un article empirique. Plus précisément, l'article théorique propose un nouveau modèle intégratif sur le développement et le maintien des problèmes de jeu à l'adolescence en regroupant les forces des théories et modèles déjà existants. Ce modèle, présenté par étape, constitue l'un des rares à proposer une vision globale du jeu, allant de la première participation au jeu au développement du jeu pathologique. En ce qui concerne l'article empirique, les résultats de cet article révèlent que les adolescents en CJ ne présentent pas tous un risque accru de développer un problème de jeu. En effet, les adolescents suivis sous la loi de la protection de la jeunesse (LPJ) ressemblent à ceux du secondaire en ce qui concerne leurs habitudes de jeu, alors que les adolescents suivis sous la loi sur le système de justice pénale pour adolescents (LSJPA) constituent définitivement un sous-groupe à risque pour le développement de problèmes de jeu. Cette étude permet donc l'identification d'un sous-groupe particulièrement à risque pour le développement de problèmes de jeu. À l'instar de ces résultats, il serait pertinent d'évaluer de façon systématique les habitudes de jeu des adolescents suivis sous la LSJPA au début de leur prise en charge par les CJ, et à quelques reprises au cours de leur suivi. Ceci permettrait un dépistage plus rapide des problèmes de jeu chez ces adolescents de façon à leur offrir, d'emblée, des interventions appropriées.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/23424
Date18 April 2018
CreatorsSavard, Cathy
ContributorsGiroux, Isabelle
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Formatix, 108 p., application/pdf
CoverageQuébec (Province)
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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