Context: Attaining and maintaining health behaviours could significantly prevent and reduce the health burden associated with chronic illness. Given that family physicians are the first source of care for patients undifferentiated by disease or socio-demographics, the way they deliver care may play a significant role in improving population health. The premise underlying this research is that patient empowerment, effective interpersonal communication and patient-centered care can improve health behaviors among primary care patients, especially those coming from low socioeconomic groups. Objectives: 1) To determine whether the prevalence of healthy fruit/vegetable consumption, physical activity, alcohol intake and smoking differ systematically by socio-economic status for patients at one point in time. 2) To determine whether socio-economic status predicts the likelihood of attaining or maintaining healthy behavior after one year. 3) To determine whether patients' assessments of three interpersonal dimensions of care (physician empowerment, interpersonal communication skills and patient-centeredness) impact the likelihood of attaining or maintaining healthy behaviours after one year. 4) To determine whether the three interpersonal dimensions of care modify the effect of socio-economic status on attainment or maintenance of healthy behaviours. Methods: A cohort of 2456 patients, aged between 25-to-75 years, was recruited from waiting rooms of 12 clinics and by random digit dialing in four health networks in Quebec. Using annual self-administered questionnaires, socio-demographic information, healthcare experience, and health behaviors were elicited. Using current guidelines, we classified health behaviors into "meeting target" or being at "risky behavior". A cluster analysis was used to classify the study population into four socio-economic groups. Descriptive statistics and logistic regression analyses were used to determine those characteristics associated with the prevalence as well as changes in health behaviours. Results: There is a statistically significant gradient between socio-economic status and the prevalence of fruit and vegetables consumption and smoking with healthy behavior decreasing systematically with each decrease in socio-economic status. The highest socioeconomic group is most likely to maintain adequate physical activity after one year (OR 2.3, 95% CI: 1.2 – 4.2) and the lowest socio-economic group to maintain non-risky alcohol consumption (OR 0.3. 95% CI:0.2 – 0.7) but socio-economic status did not impact adoption of any behaviour. Of the interpersonal dimensions of care, only higher assessments of patient empowerment predict maintaining but only of healthy fruit and vegetable (OR 1.2, 95% CI: 1.0 – 1.5). Despite the gradient between assessment of empowerment and socio-economic status, the impact of empowerment does not vary statistically significantly by socio-economic status. Conclusion: In general, people from low socio-economic demographic have higher rates of smoking, lower rates of fruit and vegetable consumption and are less likely to maintain adequate levels of physical activity. Generic empowerment actions may have a positive impact on the maintenance of healthy behaviours, and every effort should be made to ensure that all socio-economic groups benefit from physicians' empowerment actions / Contexte : Puisque les médecins de famille sont à la base des soins reçus par les patients de la première ligne, indépendamment de la maladie ou de caractéristiques socio-démographiques, la manière dont ils prodiguent les soins pourrait jouer un rôle important afin d'améliorer la santé des populations. Le postulat sous-jacent à cette recherche est que la responsabilisation du patient, une communication interpersonnelle efficace ainsi que des soins centrés sur le patient peuvent avoir un effet bénéfique sur les comportements de santé des patients de la première ligne, en particulier chez ceux dont le statut socio-économique est faible. Objectifs: 1) Déterminer si la prévalence de comportements sains en matière de consommation de fruits et légumes, de l'activité physique, de la consommation d'alcool ainsi que de la consommation de cigarettes, diffère systématiquement en fonction du statut socio-économique des patients. 2) Déterminer si le statut socio-économique prédit la probabilité d'atteinte ou de maintien de comportements sains en matière de santé une année suivant une première détermination. 3) Déterminer si la perception des patients en matière de trois dimensions interpersonnelles de soins ont un impact sur la probabilité d'atteinte ou de maintien de comportements sains en matière de santé après une année. 4) Déterminer si les relations mentionnées en (3) différent en fonction du statut socio-économique. Méthode: Une cohorte de 2456 patients âgés entre 25 et 75 ans a été recrutée dans les salles d'attente de 12 cliniques ainsi que par composition téléphonique aléatoire dans quatre réseaux de la santé au Québec. Des questionnaires annuels ont été utilisés, récoltant de l'information socio-démographique, de l'information sur l'expérience de soin ainsi que sur les comportements en matière de santé. En utilisant les directives actuelles concernant les comportements en matière de santé, nous avons catégorisé les patients en deux groupes : « comportement à risque » ou « comportement cible ». Une analyse typologique a été utilisée afin de catégoriser l'échantillon en quatre groupes socio-économiques. Des statistiques descriptives ainsi que des analyses par régression logistique ont été utilisées afin de déterminer les caractéristiques associées à la prévalence et les changements de comportements en matière de santé.Résultats : Un gradient statistiquement significatif est observable entre le statut socio-économique et la prévalence de comportements sains en matière de consommation de fruits et légumes ainsi que la consommation de cigarettes, où les comportements sains sont moins présents à chaque décroissance d'un niveau de statut socio-économique. Le groupe avec le statut socio-économique le plus élevé a la plus grande probabilité de maintien d'un niveau sain d'activités physique une année suivant une première détermination, alors que le groupe avec le statut socio-économique le plus bas a la plus grande probabilité de maintien de comportement sain en matière de consommation d'alcool. Par contre, le statut socio-économique n'a pas eu d'impact sur l'adoption de comportements sains. Des trois dimensions interpersonnelles de soin, seuls les niveaux les plus élevés de la perception d'une responsabilisation du patient prédisent un comportement sain en matière de soins de santé après une année, et seulement sur le maintien d'un comportement sain en matière de consommation de fruits et légumes. Conclusion: Les gens de statut socio-économique plus faible ont un plus haut taux de tabagisme, consomment moins de fruits et légumes et ont moins tendance à maintenir un niveau adéquat d'activité physique. Une responsabilisation générale des patients peut avoir un impact positif sur le maintien de comportements sains en matière de santé, et des efforts devraient être fournis afin d'assurer que tous les groupes socio-économiques bénéficient des actions du médecin en matière de responsabilisation du patient.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.119448 |
Date | January 2013 |
Creators | Farhat, Hiba |
Contributors | Jean Lois Haggerty (Internal/Supervisor) |
Publisher | McGill University |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation |
Format | application/pdf |
Coverage | Master of Science (Department of Medicine) |
Rights | All items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated. |
Relation | Electronically-submitted theses. |
Page generated in 0.0044 seconds