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Quand on se fait appeler "hyperactif" : étude du façonnement et du maintien d'une étiquette.

Le diagnostic d'hyperactivite (ou TDAH) releve de la sphere medicale, mais son application concrete est souvent amorcee et developee par des enseignants et/ou des professionnels scolaires. La prescription de medicaments, dont le plus connu est sans doute le Ritalin, pose plusieurs problemes supplementaires. Les effets a court terme peuvent s'averer plutot serieux et les effets a long terme ne sont pas entierement clairs. D'autre part, la medicalisation du probleme peut nous amener a croire qu'il s'agit d'un probleme ou d'un desordre dont souffre cet individu. Il est pertinent de tenter de comprendre les variables institutionnelles qui peuvent entrer en jeu, notamment l'importance que revet l'ordre dans le cadre scolaire. L'appui theorique qui sous-tend cette approche pour etudier la categorisation d'hyperactif est ti'e de deux theories principales: la theorie de la construction sociale de la realite et la theorie de l'etiquetage. Dans un premier temps, nous examinons la construction des categories en general, notamment les categories de deviance. Cela nous permet d'extrapoler sur la construction de la categorie d'hyperactivite. Dans un deuxieme temps, nous etudions le processus d'etiquetage tel que decrit par Schur (1971) en tentant d'appliquer ce processus au processus d'etiquetage d'un enfant comme etant hyperactif. (Abstract shortened by UMI.)

Identiferoai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/4360
Date January 1998
CreatorsFaucher, Chantal Andrée.
ContributorsLaplante, Jacques,
PublisherUniversity of Ottawa (Canada)
Source SetsUniversité d’Ottawa
Detected LanguageFrench
TypeThesis
Format144 p.

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