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Nutritional intakes of patients with chronic pain and the effect of soy protein on neuropathic facial pain: a pilot study

Only scarce data exist about the nutrient intake and diet quality of subjects suffering from chronic pain as well as the effects of dietary nutrients on pain severity. We assessed nutrient intake adequacy of 79 patients with chronic pain and examined possible dietary correlates of pain levels (visual analog scale).Usual dietary intakes were estimated from three 24-h food recalls and compared to the US-Canadian Dietary Reference Intakes and with those of a healthy population of the same age and sex (Canadian Community Health Survey 2.2.). Intakes of many nutrients (notably vitamins D, E, K and potassium) were below Estimated Average Requirements and those of the general population in >39% of the patients, which suggests greater risks of nutrient deficiencies. Energy, carbohydrates and vitamin E intakes were weakly and negatively associated with pain levels (r≤-0.30, P≤0.043). Among the various forms of chronic pain, neuropathic facial pain lacks effective management. Soy protein has been shown to decrease neuropathic pain in animal and few human studies. Thus, we tested the feasibility, compliance and effects of a diet enriched with soy protein against milk protein on chronic neuropathic facial pain, in a pilot study using an N-of-1 design. Participants were randomly and blindly exposed to a soy or milk protein powder during 3 week-intervals, in 3 paired treatment periods. Dietary intakes (24-h food recall and food frequency questionaire), pain intensity (Numerical Rating Scale), depression levels (Beck Depression Inventory-II), and quality of life (Pain Disability Index) indices were assessed at baseline and followed up during each period. The soy protein rich diet did not improve pain symptoms. The dietary intervention was a feasible but difficulties were encountered with recruitment, retention into the study and acceptability of the treatment products. Due to these barriers resulting in a small sample size, the absence of a soy effect is inconclusive. Future studies should consider other dietary approaches or better quality protein powder products to improve acceptability. The effect of soy protein on pain severity also warrants confirmation with future larger studies. / Peu de données existent sur les apports en nutriments et la qualité de la diète des sujets souffrant de douleur chronique ainsi que sur les effets des nutriments sur l'intensité de la douleur. Dans cette thèse, l'adéquation des apports en nutriments de 79 patients souffrant de douleur chronique a été évaluée et les corrélations entre ces apports et la sévérité de la douleur (échelle visuelle analogue) ont été examinées. Les apports alimentaires habituels ont été estimés à partir de 3 rappels alimentaire de 24 h et comparés aux apports nutritionnels de référence (ANREF américains-canadiens) et à ceux d'une population de même âge et sexe (Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2.2.). Les apports de nombreux nutriments (notamment les vitamines D, E, K et le potassium) étaient au dessous des Besoins Moyens Estimatifs et de ceux de la population générale dans >39% des cas, ce qui suggère des risques de déficience nutritionnelle. Les apports en énergie, glucides totaux et vitamine E étaient faiblement et négativement associés aux niveaux de douleur (r≤-0.30, P≤0.043). Parmi les différentes formes de douleur chronique, la douleur neuropathique du visage manque de traitements efficaces. Des études animales et quelques études humaines ont démontré que la protéine de soya peut diminuer la douleur neuropathique. Ainsi, la faisabilité, l'adhésion à la diète et les effets d'un régime enrichi en protéines de soya par rapport aux protéines de lait sur la douleur chronique neuropathique du visage ont été testés dans une étude-pilote (avec un devis « N-of-1 »). Les participants ont consommé une poudre de protéine de soya ou de lait, de façon aléatoire, pendant 3 périodes de 3 semaines. Les apports alimentaires (rappels de 24 h et questionnaire de fréquence alimentaire), l'intensité de la douleur (échelle d'évaluation numérique), la sévérité de la dépression (inventaire de Beck-II) et les indices de la qualité de vie ont été évalués avant et au cours de chaque période. Le régime enrichi en protéines de soya n'a pas amélioré les symptômes de douleur. L'intervention alimentaire s'est avérée réalisable mais des difficultés ont été rencontrées dans le recrutement et la rétention des participants à l'étude, et dans l'acceptabilité des produits. Ces obstacles ont résulté en un échantillon final de petite taille, invalidant ainsi l'absence d'effet du soya. De futures études devraient adopter d'autres approches diététiques ou des produits de meilleure qualité pour en améliorer l'acceptabilité. L'effet de la protéine de soya sur la sévérité de la douleur mérite néanmoins d'être confirmé par de plus larges études.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.114284
Date January 2013
CreatorsMasmar, Douna Maria
ContributorsStephanie Chevalier (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageMaster of Science (School of Dietetics and Human Nutrition)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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