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Tackling poverty through private sector microcredit programs in Ghana: does infant and young child nutrition improve?

Low income is a barrier to optimal feeding practices of infants and young children (IYC). Microcredit programs for rural Ghanaian women aim to increase incomes, which may improve the quantity and quality of foods given to IYC. This study examined (1) the association between a mother's participation in a microcredit-only program and IYC dietary quality and nutritional status, (2) factors influencing IYC feeding among mothers, and (3) factors influencing the incorporation of nutrition education within a microcredit program. Participants included 102 active microcredit (MC) member mothers and 102 non-microcredit (NMC) member mothers and their youngest child (6-23 mo). Information was collected on IYC feeding practices, length, and weight, and household socio-demographic characteristics. Focus group discussions were conducted with 6 NMC mothers and 15 MC mothers. Individual semi-structured interviews were conducted with 5 staff associated with the MC program. A mother's participation in MC was positively associated with her child meeting minimum dietary diversity recommendations. Compared to the NMC group, IYC in the MC group met this indicator more often and consumed more legumes and nuts, and dairy products (p<0.05). There were no differences in nutritional status after adjusting for covariates. NMC mothers cited family as their main influence on IYC feeding practices while MC mothers cited health workers as most influential and reported that loans increased their financial independence but had little to no impact on IYC feeding practices. Barriers to incorporating nutrition education in a MC program included high staff caseload, lack of external training, and low priority status. Private sector activities such as MC may play a role in improving the diet of IYC in Ghana; however, added nutrition education may be necessary to see improvements in child growth. Long-term partnerships between rural banks and nutrition-related organizations are needed to ensure sustainability of education components over time. / Un faible revenu est une barrière aux pratiques d'alimentation optimales des nourrissons et jeunes enfants (NJE). Les programmes de microcrédit pour les femmes ghanéennes vivant en milieu rural ont pour objectif d'accroitre leur revenu, ce dernier pouvant améliorer la quantité et qualité des aliments offerts aux NJE. Cette étude a examiné (1) l'association entre la participation d'une mère à un programme de microcrédit et la qualité alimentaire et l'état nutritionnel des NJE, (2) les facteurs ayant une influence sur les pratiques d'alimentation des NJE parmi les mères, et (3) les facteurs ayant une influence sur l'incorporation d'activités d'éducation nutritionnelle dans un programme de microcrédit. Des mères membres (MC; n=102) et non-membres (NMC; n=102) d'un programme de microcrédit et leur plus jeune enfant (6-23 mois) ont participé à l'étude. De l'information a été recueillie sur les pratiques d'alimentation des NJE, sur leur taille et leur poids ainsi que sur les caractéristiques sociodémographiques des ménages. Des groupes de discussion ont été menés avec 6 mères NMC et 15 mères MC. Des entrevues semi-structurées ont été menées auprès du personnel associé à un programme de microcrédit (n=5). La participation d'une mère à un programme de microcrédit a été positivement associée aux recommandations minimales de diversification alimentaire chez son enfant. En comparaison au groupe NMC, les NJE du groupe MC ont plus souvent atteint ces recommandations et ont consommé davantage de légumineuses et noix et de produits laitiers (p<0.05). Aucune différence dans l'état nutritionnel entre les groupes n'a été trouvée après avoir pris en compte les covariables pertinentes dans l'analyse. Les mères NMC ont cité la famille comme la plus importante influence sur les pratiques d'alimentation de leurs enfants pendant que les mères MC ont cité les professionnels de la santé. Ces dernières ont également rapporté que les prêts ont accru leur indépendance financière mais ont eu peu ou pas d'impact sur les pratiques d'alimentation des leurs enfants. Une clientèle nombreuse, un manque de formation externe, et une faible priorité constituaient les barrières à l'incorporation d'activités d'éducation nutritionnelle dans le programme de microcrédit. Les activités du secteur privé, tel que le microcrédit, peuvent jouer un rôle dans l'amélioration de l'alimentation des NJE au Ghana, par contre l'ajout d'activités d'éducation nutritionnelle pourrait s'avérer nécessaire pour voir des améliorations dans leur croissance. Des partenariats sur le long-terme entre les banques rurales et des organisations travaillant dans le domaine de la nutrition sont nécessaires pour assurer la viabilité des composantes d'éducation à travers le temps.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.114583
Date January 2013
CreatorsFriesen, Valerie
ContributorsGrace Marquis (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageMaster of Science (School of Dietetics and Human Nutrition)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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