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High-fat feeding and obesity in rats

The general objective of this thesis was to investigate the effects of high-fat diets (67% of energy) containing high (butter), moderate (lard) or low levels (canola oil) of saturated fatty acids (SFA) on food intake, eating pattern, obesity development and its reversal in female Sprague-Dawley rats. Periods of 26 or 50 days of high-fat feeding were used in adult rats, and of 7 or 28 days in weaning animals; in adult rats, obesity reversal was evaluated following 28 days of low-fat feeding (27% of energy) and after 32 days of low-fat food restriction. The findings showed that: 1- Exposure for 26 days to low- or moderate-SFA high-fat diets resulted in comparable intake and body weight, while 26 or 50 days of feeding with high-SFA diet led to greater intake and body weight than low-SFA diet; 2- Obesity that developed with SFA-rich diet was accompanied with failure to adjust intake based on diet energy density and preserving body fat even after weight loss; 3- Weight loss was achieved by offering a restricted amount of a low-fat diet but not with ad libitum feeding; 4- Altered diurnal eating pattern was found with high-fat feeding and characterized by a smaller number of meals, longer inter-meal interval and enhanced satiety ratio, regardless of obesity status; SFA-rich diet fed obese rats ate larger meals overall; 5- In weaning rats, three-week exposure to high-fat diets shifted intake toward the light phase; this response was more prominent with high- than with low-SFA diet and was accompanied with greater body weight and altered eating pattern - larger diurnal than nocturnal meals were consumed at a higher rate - rather than overeating. In conclusion, in adult female rats, a SFA-rich diet resulted in overeating and obesity, relative to a low-SFA diet. In weaning female rats, a SFA-rich diet also led to a greater body weight gain, but without overeating. These results underscore the role dietary fatty acid profile may play in developing obesity in early and adult life. / L'objectif général de cette thèse était d'examiner les effets de régimes riches en gras alimentaire (67% de l'énergie) à haute (beurre), moyenne (saindoux) ou faible (huile de canola) teneur en acides gras saturés (SFA) sur la consommation alimentaire, la séquence prandiale et nycthémérale, le développement de l'obésité et son inversion chez des rates Sprague-Dawley. Des rates adultes ont été exposées à un régime riche en graisse pendant des périodes de 26 ou 50 jours, et des périodes de 7 ou 28 jours pour des rates sevrées. Chez les animaux adultes, le renversement de l'obésité à été évalué après 28 jours avec un régime faible en graisses (27% de l'énergie) et suite à 32 jours avec un régime alimentaire restreint et faible en graisse. Les résultats de ces travaux ont montré que: 1- L'exposition durant 26 jours à un régime alimentaire riche en graisse mais à faible ou moyenne teneur en SFA a produit une consommation alimentaire et un poids corporel comparables, tandis que 26 ou 50 jours d'exposition au régime alimentaire riche en graisse et à haute teneur en SFA a mené à une ingestion alimentaire plus importante et un poids corporel plus élevé qu'un régime alimentaire à faible teneur en SFA; 2- L'obésité développée avec le régime alimentaire à haute teneur en SFA était accompagnée d'une incapacité d'ajuster l'ingestion alimentaire en fonction de la densité énergétique du régime et de la conservation du gras corporel même après la perte de poids; 3- Une perte de poids a été rendue possible avec un régime faible en graisse et offert en quantité restreinte mais pas avec l'alimentation à volonté; 4- Un régime riche en graisse a modifié la séquence prandiale diurne, avec une diminution du nombre de repas, un intervalle entre chaque repas plus long et une satiété accrue sans égard à l'état de l'obésité; dans l'ensemble, les animaux obèses nourris avec le régime alimentaire à haute teneur en SFA ont ingéré de plus gros repas; 5- Chez les rates sevrées, après trois semaines d'exposition à un régime riche en graisse, l'ingestion s'est déplacée vers la phase lumineuse; cette réaction était plus importante avec le régime à haute teneur en SFA qu'avec le régime à faible teneur en SFA. Cette réponse était accompagnée d'un poids corporel plus élevé et d'une modification de la séquence alimentaire - de plus gros repas étaient consommés plus rapidement durant le jour qu'au cours de la nuit - mais sans surconsommation alimentaire. En conclusion, chez les rates adultes, un régime riche en gras alimentaire à haute teneur en SFA a produit une surconsommation alimentaire et de l'obésité, en comparaison avec un régime alimentaire à faible teneur en SFA. Chez les rates sevrées le régime à haute teneur en SFA a aussi produit un poids corporel plus élevé mais sans surconsommation. Ces résultats soulignent le rôle que peuvent jouer les acides gras alimentaires dans le développement de l'obésité tôt dans la vie et à l'âge adulte.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.96947
Date January 2011
CreatorsHariri, Niloofar
ContributorsLouise Thibault (Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (School of Dietetics and Human Nutrition)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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