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Correlates of iron status, hemoglobin and anemia in Inuit adults

Iron deficiency and anemia have been paradoxically observed among circumpolar Inuit populations consuming diets rich in animal-source foods for decades, yet representative data are lacking to clarify the extent and association of both conditions. Little is known about the degree to which iron deficiency anemia can explain anemia for Inuit adults, who are at nutritional risk given the ongoing nutrition transition throughout the Arctic. The objectives of this thesis were: (i) to determine the iron status of Inuit adults (from depleted iron stores to iron overload), the prevalence of anemia, and the extent to which both iron deficiency and anemia occur together for men and women throughout adulthood; (ii) to assess dietary intakes of nutrients required for erythropoiesis and associations between traditional Inuit foods, iron status and anemia; and (iii) controlling for the effect of inflammation, to identify dietary and non-dietary correlates of iron status, hemoglobin, and risk of anemia. Data for this work were from the International Polar Year Inuit Health Survey, 2007-2008. This was a cross-sectional survey, with stratified random sampling of 2550 Inuit adults (60.9 % female) 18-89 years of age with an overall household response rate of 68 %. For objective (i) hemoglobin, serum ferritin, serum high-sensitivity C-reactive protein, and (on a subset n=1039) serum soluble transferrin receptor were measured. For objective (ii), a single 24 hour recall and a 42-item semi-quantitative food frequency questionnaire were utilized. Dietary iron inadequacy was calculated by adjusting the dietary iron intake distribution from the 24 hour recall by within-subject coefficients of variation for iron intake from previous dietary surveys with this population. For objective (iii) multivariate modeling was performed for serum ferritin, iron deficiency, elevated iron stores, hemoglobin, and anemia unexplained by iron deficiency (UA), controlling for potential confounders. Results showed that iron deficiency was pervasive among pre-menopausal women and explained a significant portion of the anemia in this lifestage despite adequate iron intake. For men, body iron stores were lower than expected based on dietary intake but not depleted. Rates of UA increased with age, being highest amongst men >50 years of age (30 %). Traditional food intake was an important correlate of iron status for both men and women, and was associated with reduced risk of iron deficiency among food insecure women. UA prevalence was highest in the most traditional Inuit region and was characterized by factors associated with a more traditional lifestyle including higher red blood cell eicosapentonoic acid (RBC EPA) proportions, elevated blood lead concentrations, low education levels, infections, and inflammation. The relationship between RBC EPA % and UA is a potentially important finding and should be further investigated for impact on RBC stability and hemolysis. Regional differences and correlates of UA across age-groups do not support the hypothesis that physiologically lower hemoglobin concentrations can explain the high rates of anemia observed among Inuit. Without clear evidence for revising the WHO cut-off for Inuit, anemia without evidence of iron deficiency should not be dismissed. Iron deficiency and anemia remain important public health concerns for Canadian Inuit adults. / La carence en fer et l'anémie ont été observées parmi les populations Inuits circumpolaires qui, paradoxalement, consomment des diètes riches en aliments d'origine animales depuis des décennies. Cependant, il manque de données représentatives clarifiant l'ampleur et l'association de ces deux conditions. Très peu est connu quant au degré avec lequel la carence en fer anémique peut expliquer l'anémie chez les Inuits adultes, qui courent un risque nutritionnel étant donnée la transition alimentaire qui est en cours à travers l'Arctique. Les objectifs de cette thèse étaient : (i) de déterminer le statut en fer chez les Inuit adultes, la prévalence de l'anémie, et la mesure dans laquelle la carence en fer et l'anémie coexistent chez les hommes et les femmes durant toute la période adulte; (ii) d'évaluer l'apport diététique requis pour l'érythropoïèse et les liens entre les aliments Inuit traditionnels, statut en fer et l'anémie; et (iii) tout en contrôlant pour les effets de l'inflammation, d'identifier les corrélats diététiques et non-diététiques du statut en fer, l'hémoglobine, et le risque d'anémie. Les données utilisées dans cette étude proviennent du Sondage sur la Santé des Inuit (2007-2008) de l'Année Polaire Internationale. Il s'agissait d'un sondage cross-sectionnel avec échantillonnage aléatoire stratifié de 2550 adultes (60.9% féminin) âgés entre 18 et 69 ans, avec un taux de réponse ménagère global de 68%. Pour l'objectif (i) l'hémoglobine, la ferritine, la protéine C-réactive hautement sensible, et (n=1039) le récepteur de transferrine soluble, ont été mesurés. Pour l'objectif (ii), un unique rappel après 24 heures et un questionnaire sur la fréquence alimentaire semi-quantitatif ont été utilisés. L'apport inadéquat en fer a été calculé en ajustant la distribution de l'apport en fer du rappel après 24 heures par rapport aux coefficients de variabilité intra-sujets en apport en fer tirés de précédents sondages alimentaires effectués. Pour l'objectif (iii), le modelage multivarié a été effectué pour la ferritine, la carence en fer, les réserves en fer élevées, l'hémoglobine et l'anémie qui n'est pas expliquée par une carence en fer (AI), tout en contrôlant pour les potentiels facteurs de confusion. Les résultats ont montré que la carence en fer était répandue chez les femmes pré-ménopausées et expliqué une proportion significative de l'anémie dans cette tranche d'âge, en dépit d'un apport en fer adéquat. Pour les hommes, les réserves en fer étaient plus basses que ce qu'on s'attendrait par rapport à leur diète, mais n'étaient pas insuffisantes. Les taux d'AI augmentaient avec l'âge, étant au plus haut chez les hommes de plus de 50 ans (30%). L'apport en nourriture traditionnelle était un important corrélat du statut en fer pour les hommes et les femmes, et était associé à un risque de carence en fer réduit chez les femmes ayant une insécurité alimentaire. La prévalence de l'AI était la plus haute dans les régions Inuits les plus traditionnelles et était caractérisée par des facteurs associés avec un mode de vie plus traditionnel, incluant de plus hautes proportions d'acide eicosapentonoic dans les globules rouges (AEP GR), des concentrations sanguine de plomb élevées, de faibles niveaux d'éducation, des infections et de l'inflammation. La relation entre le % AEP GR et l'AI est une trouvaille potentiellement importante qui devrait étudiée davantage en rapport à l'impact sur la stabilité des GR et l'hémolyse. Les différences régionales et les corrélats de l'AI à travers les groupes d'âges ne supportent pas l'hypothèse par laquelle une différence génétique résultant en une concentration physiologique d'hémoglobine réduite pourrait expliquer les hauts taux d'anémie observé. Sans évidences claires pour réviser la limite de l'OMS pour les Inuit, l'anémie sans carence en fer évidente ne devrait pas être exclue. La carence en fer et l'anémie demeurent des préoccupations de santé publique importantes pour les Inuits.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.107790
Date January 2012
CreatorsJamieson, Jennifer
ContributorsHarriet V Kuhnlein (Supervisor1), Hope Weiler (Supervisor2)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (School of Dietetics and Human Nutrition)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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