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Adherence to adjuvant endocrine therapy in seniors with breast cancer, predictors and challenges

BACKGROUND: Nearly one-third of breast cancers (BC) occur in women 65 years and older. Anti-estrogen therapy (AET) significantly reduces BC recurrence and death in these patients, as they more often have hormone receptor positive tumors. However, prior studies suggest that adherence to AET in older women is a challenge. OBJECTIVE: To characterize AET adherence in seniors with BC and identify factors influencing it. METHODS: Cancer registry data and administrative claims for all non-metastatic BC diagnosed in Quebec between 1998 and 2005 were accessed from the provincial health insurance program. Patients ≥ 65 years who started AET (Tamoxifen, Anastrozole, Exemestane or Letrozole) and had 5 years of follow up were studied. Five-year medication possession ratio (MPR) was calculated and multivariate linear regression was used to assess the association between patient, disease, and physician characteristics and MPR. RESULTS: 4,715 women were included. Mean age was 72.9. 66.77% had no other significant comorbidities and only 4.16% had 3 or more comorbidities. Stage distribution was: 6.43% in situ, 74.13%localized and 19.45% regional disease. Mean MPR was 83.5% (SD 26.8%). 1596 (34%) women had AET interruption at some point during the entire period of follow up. The cumulative probability of therapy interruption was 33.8% and the mean time to interrupt was 833.4 days. Among those who had therapy interruptions, 39.1% reinstituted AET (mean time to reinstitute was 185.6 days), of which, 48.2% re-interrupted AET again. 5-year MPR decreased with increasing age (p=0.05) and hospitalizations not related to BC (0.73% per each hospitalization, p-value=0.009). Compared to women with node positive disease, those with in situ disease had on average an MPR lower by 6.5%(p-value=0.0003). Having more active prescriptions at baseline increased the MPR by 0.6% for each medication, (p-value< 0.0001). However, adding further new medications after the start of AET affected the MPR negatively (0.3% decrease in MPR for each new medication added, p-value< 0.0001). Among psychotropes, antidepressants were the only group that did show a significant effect, resulting in a MPR decrease of 4.7% among those who were known to take antidepressants prior to the diagnosis and treatment of breast cancer (p-value= 0.003). Women on Tamoxifen, compared to those on Anastrozole, had on average a MPR that is lower by 6%, (p-value= 0.002). Compared to those who never switched their AET type, those who switched early in their treatment course, during the first year, had lower MPR by 5.3% (p-value=0.003). On the other hand, those who switched later had on average an MPR higher by 7.4% (p-value<0.0001). CONCLUSION: Most seniors with BC had high adherence to AET. Patients with more advanced age, less advanced disease and more non-BC related health service use, and women treated with antidepressants prior to their breast cancer were at higher risk of suboptimal adherence. / CONTEXTE: Près d'un tiers des cancers du sein surviennent chez les femmesde 65 ans et plus. La thérapie anti-estrogènique (TAE) réduit de manière significative le risque de récidive tumorale et de décès chez les patientes, ayant des tumeurs à récepteurs hormonaux positifs. Cependant, des etudes antérieures suggèrent que l'adhérence à la TAE chez les patientes âgées est sous-optimale. OBJECTIF: Caractériser l'adhérence à la TAE chez les personnes âgées atteintes d'un cancer du sein et identifier les facteurs qui l'influencent. MÉTHODES: Les données du registre du cancer et de reclamations administratives pour tous les cas de cancer du sein non-métastatique diagnostiqués au Québec entre 1998 et 2005 ont été accédées à partir du programme provinciald'assurance-santé. Les patientes âgés de 65 ans ou plus qui ont commencé une TAE (tamoxifène,anastrozole, exémestane oulétrozole) et ont eu 5 ans de suivi ont été étudiées. Le ratio de possession de médicaments à cinq ans (RPM) a été calculé et l'analyse par régression linéaire multivariée a été utilisée pour évaluer l'association entre les caractéristiques des patientes,de leur maladie, les caractéristiques et des médecins traitants. RÉSULTATS: 4,715 femmes ont été inclus. L'âge moyen était de 72,9. 66,77% n'avaient pas d'autres morbidités significatives et seulement 4,16% avaient 3 ou plus des comorbidités. La distribution par stade était: 6,43% in situ, 74.13% cancer localisé et 19.45% maladie régionale. Le RPM moyen était de 83,5% (SD 26,8%). 1596 (34%) des femmes ont eu une interruption de TAE durant la période de suivi. La probabilité cumulée d'interruption était de 33,8% et le temps moyen àa l'interruption était de 833,4 jours. Parmi ceux qui ont subi des interruptions de thérapie, 39,1% ont par la suite réétabli leur TAE (temps moyen de 185,6 jours). De ceux-ci, 48,2% re-interrompu leur TAE. Le RPM avait tendance à diminuer avec l'âge (p = 0,05) et les hospitalisations non-liées au cancer du sein (0,73% pour chaque hospitalisation, p = 0,009). Comparativement aux femmes atteintes d'un cancer à ganglions positifs, celles avec une maladie in situ avaient en moyenne un RPM inférieure de 6,5% (valeur p = 0,0003). Un plus grand nombre de prescriptions actives au depart augmentait le RPM de 0,6% pour chaque médicament, (p <0,0001). Toutefois, l'ajout de nouveaux médicaments après le début de la TAE affectait négativement le RPM (0,3% de baisse en MPR pour chaque nouveau medicament ajouté, p <0,0001). Parmi les psychotropes, les antidépresseurs étaient le seul groupe qui a démontré un impact significatif, entraînant unediminution de 4,7% du RPM chez celles sur antidépresseurs avant le diagnostic et le traitement du cancer du sein (p = 0,003). Les patients sur tamoxifène, comparativement à ceux de l'anastrozole, avaient en moyenne un RPM inférieur de 6%, (p 0,002). Comparé à ceux qui n'ont jamais changé leur type de AET, ceux qui ont changé en début de traitement avaient un RPM plus faible de 5,3% (p = 0,003). D'autre part, celles ayant changé de type de TAE plus tard, avaient en moyenne un RPM supérieur de 7,4% (p <0,0001). CONCLUSION: La plupart des personnes âgées atteintes de cancer du sein hormonosensibl avaient une bonne adhérence à la TAE. Les patientes avec un âge plus avancé, une tumeur précoce, l'usage accru de services de santé, et les femmes traitées avec des antidépresseurs avant leur cancer du sein étaient plus à risque de adhérence sous-optimale.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.117097
Date January 2013
CreatorsTrabulsi, Nora
ContributorsAri Nareg Meguerditchian (Internal/Cosupervisor2), Robyn Tamblyn (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageMaster of Science (Department of Epidemiology and Biostatistics)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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