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Severe food allergies in Canada and potential demographic predictors

Recent studies suggest an increased prevalence of food-induced allergy; peanut, tree nut, seafood and sesame cause most of the severe clinical manifestations of food allergy, i.e. anaphylaxis and death. However, estimates of severe food allergies vary considerably between studies and no population-based studies assessing the prevalence and potential demographic predictors of these allergies had been conducted in Canada. We aimed to determine the prevalence of peanut, tree nut, fish, shellfish, and sesame allergy in Canada and identify potential demographic predictors of these allergies. Using comparable methodology to Sicherer et al in the US (JACI 2003;112:1203 & JACI 2004;114:159), we performed a cross-Canada, random telephone survey. Food allergy was defined as either perceived (based on self-report), probable (based on convincing history or self-report of physician diagnosis), or confirmed (based on history and evidence of confirmatory tests). Data on demographic characteristics of participating households were collected and multivariate logistic regressions were used to assess potential determinants of probable allergies. Of 10,596 households surveyed in 2008 –2009, 3666 responded (34.6% participation rate), of which 3613 completed the entire interview, representing 9667 individuals. The prevalence of perceived peanut allergy was 1.00% (95% CI, 0.81%, 1.22%); tree nut, 1.22% (95% CI, 1.01%, 1.46%); fish, 0.51% (95% CI, 0.38%, 0.67%); shellfish, 1.60% (95% CI, 1.36%, 1.87%); and sesame, 0.10% (95% CI, 0.05%, 0.19%). The prevalence of probable allergy was 0.93% (95% CI, 0.75%, 1.14%); 1.14% (95% CI, 0.94%, 1.37%); 0.48% (95% CI, 0.35%, 0.63%); 1.42% (95% CI, 1.19%, 1.67%); and 0.09% (95% CI, 0.04%, 0.18%), respectively. Peanut, tree nut and sesame allergy were more common in children [odds ratio (OR) 2.24 (95% CI, 1.40, 3.59), 1.73 (95% CI, 1.11, 2.68) and 5.63 (95% CI, 1.39, 22.87), respectively] while fish and shellfish allergy were less common in children [OR 0.17 (95% CI, 0.04, 0.72) and 0.29 (95% CI, 0.14, 0.61)]. Tree nut and shellfish allergy were less common in males [OR 0.55 (95% CI, 0.36, 0.83) and 0.63 (95% CI, 0.43, 0.91)]. Shellfish allergy was more common in urban settings [OR 1.55 (95% CI, 1.04, 2.31)]. There was a trend for most food allergies to be more prevalent in the more educated [tree nut OR 1.90 (95% CI, 1.18, 3.04)] and less prevalent in immigrants [shellfish OR 0.49 (95% CI, 0.26, 0.95)], but wide CIs preclude definitive conclusions for most foods. Our results indicate disparities between perceived and confirmed food allergy and that age and sex, place of residence, socioeconomic status and birth-place may influence the development of food allergy. / Les résultats d'études récentes suggèrent une prévalence accrue d'allergies d'origine alimentaire notamment aux arachides, aux noix provenant d'arbres, aux fruits de mer et au sésame, ces dernières causant les manifestations cliniques les plus graves, c.-à-d. l'anaphylaxie et la mort. Cependant, les estimations d'allergies alimentaires graves varient énormément d'une étude à l'autre. Par ailleurs, aucune étude de cohorte visant à évaluer la prévalence des facteurs prédictifs démographiques en cause dans ces allergies n'a été menée au Canada. Notre objectif est d'établir la prévalence des allergies aux arachides, aux noix provenant d'arbres, au poisson, aux mollusques et crustacés et au sésame au Canada et d'identifier les facteurs prédictifs démographiques qui y sont associés. À l'aide d'une méthodologie similaire à celle de Sicherer et coll. aux É.-U. (JACI 2003;112:1203 et JACI 2004;114:159), nous avons mené une enquête téléphonique aléatoire à travers le Canada. L'allergie alimentaire a été définie comme étant perçue (basée sur l'auto déclaration), possible (basée sur des antécédents convaincants ou l'auto déclaration du diagnostic du médecin) ou confirmée (basée sur les antécédents et sur la présence de tests de confirmation). Nous avons collecté auprès des ménages participants, des données sur les caractéristiques démographiques et des modèles de régression logistique multiple ont été utilisés pour évaluer les facteurs de risque potentiels associés aux allergies. Des 10 596 ménages sollicités en 2008 et 2009, 3666 ont répondu (taux de participation de 34,6 %). De ce nombre, 3613 ont complété l'entrevue, ce qui représente 9667 personnes. La prévalence de l'allergie aux arachides perçue était de 1,00 % (IC 95 %, 0,81 %, 1,22 %); celle de l'allergie aux noix provenant d'arbres de 1,22 % (IC 95 %, 1,01 %, 1,46 %); celle de l'allergie au poisson 0,51 % (IC 95 %, 0,38 %, 0,67 %); celle de l'allergie aux mollusques et crustacés de 1,60 % (IC 95 %, 1,36 %, 1,87 %); et celle de l'allergie au sésame de 0,10 % (IC 95 %, 0,05 %, 0,19 %). La prévalence d'une allergie possible était de 0,93 % (IC 95 %, 0,75 %, 1,14 %); 1,14 % (IC 95 %, 0,94 %, 1,37 %); 0,48 % (IC 95 %, 0,35 %, 0,63 %); 1,42 % (IC 95 %, 1,19 %, 1,67 %); et 0,09 % (IC 95 %, 0,04 %, 0,18 %) respectivement. Les allergies aux arachides, aux noix provenant d'arbres et au sésame étaient plus répandues chez les enfants [rapports de cote (RC) 2,24 (IC 95 %, 1,40, 3,59), 1,73 (IC 95 %, 1,11, 2,68) et 5,63 (IC 95 %, 1,39, 22,87) respectivement] alors que les allergies au poisson et aux mollusques et crustacés étaient moins courantes chez les enfants [RC 0,17 (IC 95 %, 0,04, 0,72) et 0,29 (IC 95 %, 0,14, 0,61)]. Les allergies aux noix provenant d'arbres et aux mollusques et crustacés étaient moins répandues chez les hommes [RC 0,55 (IC 95 %, 0,36, 0,83) et 0,63 (IC 95 %, 0,43, 0,91)]. L'allergie aux mollusques et crustacés était plus courante en milieu urbain [RC 1,55 (IC 95 %, 1,04, 2,31)]. On a observé une tendance voulant que pour la plupart des allergies alimentaires, la prévalence soit plus importante auprès des populations bénéficiant d'un niveau de scolarité plus élevé [noix provenant d'arbres RC 1,90 (IC 95 %, 1,18, 3,04)] et moins importante chez les immigrants [mollusques et crustacés RC 0,49 (IC 95 %, 0,26, 0,95)]. Par contre, pour la plupart des aliments, la présence de larges IC ne permet pas de tirer des conclusions définitives. Nos résultats indiquent une disparité entre l'allergie alimentaire perçue et confirmée ainsi que le fait que l'âge et le sexe, le lieu de résidence, le statut socioéconomique et le lieu de naissance pourraient être en cause dans le développement d'une allergie alimentaire.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.104750
Date January 2011
CreatorsBen-Shoshan, Moshe
ContributorsAnn Clarke (Supervisor1), Lawrence Joseph (Supervisor2)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageMaster of Science (Department of Epidemiology & Biostatistics)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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