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Health of Canadian immigrants: the role of social factors

With more than 200,000 new immigrants admitted every year, Canada is one of the major immigrant accepting nations globally. Recent immigrants have better health compared with the average for the host population at the time of entry in the country, a phenomenon coined as the healthy immigrant effect. A combination of post immigration experiences may influence the health of these new immigrants. Consequently, some may lose the initial health advantage and may 'converge' to the average health of the Canadian population. Using random effects models for longitudinal data from the National Population Health Survey, we compared the health (body mass index [BMI], access to health, mental health, and self-rated health) of immigrants with the Canadian-born population over a 12-year period, separately in males and females. Using multi-level random effects models for data from the Longitudinal Survey of Immigrants to Canada, we evaluated the association of socio-economic factors, post immigration experiences, and self-rated health in recent Canadian immigrants over a four year period. Finally, we also assessed whether health varied according to source country. Results indicate that the mean BMI in Non-white female immigrants was lower than Canadian-born female population over the 12-year period. Non-white immigrant women were less likely to report an unmet health care need or severe psychological distress than Canadian-born women. However, they were also most likely to rate their health as poor compared with the Canadian-born women. Particularly, in the four years following immigration, immigrants (particularly women) who had arrived in Canada from developing and underdeveloped countries - most of whom were a visible minority - were most likely to rate their health as poor compared with those that had arrived from their richer and more developed counterparts. In sum, the one group that emerged as having the worse self-rated health in these analyses was the visible minority immigrant women. This would suggest that the intersectionality of these three dimensions makes them more vulnerable to poor health outcomes, and that they should be at the forefront of public health programmes aimed at new immigrants in Canada. / Le Canada, qui accueille plus de 200 000 immigrés chaque année, est l'un des plus importants pays d'immigration dans le monde. Au moment de l'entrée dans le pays, les immigrés récents ont une meilleure santé comparée à la moyenne de la population, c'est ce que l'on nomme communément l'« effet de la bonne santé des immigrants ». Le vécu post-migratoire peut influencer la santé de ces nouveaux immigrés. Certains peuvent perdre l'avantage initial de santé et peuvent converger vers la santé moyenne de la population canadienne. Utilisant des modèles à effet aléatoires avec des données longitudinales de l'Enquête nationale sur la santé de la population, nous avons comparé des indicateurs de santé (indice de masse de corps [IMC], accès à la santé, santé mentale, et santé auto-évaluée) des immigrés à la population d'origine canadienne sur une période de 12 ans, séparément chez les hommes et les femmes. Ensuite, utilisant des modèles multiniveaux sur les données de l'Enquête longitudinale auprès des immigrants du Canada, nous avons évalué l'association des facteurs socio-économiques, les expériences post-immigration, et la santé auto-évaluée chez les immigrés canadiens récents sur une période de quatre ans. Nous avons également évalué si la santé varie selon le pays d'origine. L'IMC moyen chez les immigrées non blanches était moindre que celui de la population féminine d'origine canadienne. Les femmes immigrées non blanches rapportaient moins souvent avoir des besoins non-satisfaits de soins de santé ou de la détresse psychologique comparé aux femmes d'origine canadienne. Cependant, elles étaient plus susceptibles d'évaluer leur santé comme faible par rapport aux femmes d'origine canadienne. Peu de temps après leur arrivée au Canada, les immigrés (en particulier les femmes) arrivant de pays en voie de développement ou sous-développés – pour la majeure partie appartenant à une minorité visible - étaient plus susceptibles d'évaluer leur santé comme faible comparés à ceux qui étaient originaires d'autres pays plus riches et plus développés. Dans toutes ces analyses, les femmes de minorité visible avaient une santé perçue faible. Ceci suggère que ces femmes sont plus à risque que d'autres. Elles devraient donc constituer une cible spécifique des programmes de santé publique visant les nouveaux immigrés au Canada.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.97026
Date January 2011
CreatorsSetia, Maninder
ContributorsAmélie Quesnel Vallée (Supervisor1), John Lynch (Supervisor2)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (Department of Epidemiology & Biostatistics)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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