Le travail de cette thèse est consacré à la recherche de leptons excités de première génération dans les données enregistrées par l'expérience H1 auprès du collisionneur électron (positron)-proton HERA. <br /><br />Cette recherche est motivée par les approches théoriques qui étendent le modèle standard en supposant l'existence de sous-structures composites aux leptons. <br />L'ensemble des données de collisions $e^+p$ et $e^-p$ accumulées par H1 entre $1994$ et $2007$, correspondant à une luminosité intégrée de $475$~pb$^{-1}$, ont été utilisées pour cette recherche. Les analyses effectuées concernent treize topologies différentes, ce qui couvre la totalité des rapports de branchement de déexcitation de l'électron ($e^*$) et du neutrino ($\nu^*$) excités. Aucune preuve de la production de ces leptons excités de première génération n'a été observée. Des limites d'exclusions sur la section efficace de la production de leptons excités et sur le couplage $f/\Lambda$ en fonction de la masse des leptons excités sont déduites dans le cadre d'une production par interaction de gauge. Les limites obtenues dans ce cadre étendent les résultats de recherches menées précédement. <br /><br />Pour la première fois à HERA, la production possible de $e^*$ par interaction de contact a également été étudiée. Les deux modes conjoints de production par interaction de gauge et par interaction de contact, ainsi que l'interférence possible entre les deux processus, ont été considérés.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00290842 |
Date | 22 May 2008 |
Creators | Trinh, T.N. |
Publisher | Université de la Méditerranée - Aix-Marseille II |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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