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Le régiment "Royal Artillery" à Québec (1759 à 1871)

Cette thèse est la première étape d'une recherche plus globale portant sur la présence d'une garnison britannique à Québec de 1759 à 1871. Nous voulons, à long terme, mieux connaître l'organisation de cette garnison, ses effectifs, son impact sur la ville et les conditions de vie de ses membres. L'étude du régiment "Royal Artillery" à Québec nous donne l'occasion d'entrevoir plusieurs thèmes rattachés à notre problématique tout en nous permettant de mieux circonscrire notre documentation î le fait que ce régiment ait été présent à Québec durant toute la période d'occupation britannique par l'envoi d'une soixantaine de ses compagnies qui ont défilé tour à tour, nous permet d'avoir une vue d'ensemble sur toute la période qui nous intéresse. Dans un premier chapitre, nous situons tout d'abord les compagnies du "Royal Artillery" dans l'organisation générale de l'armée de terre. L'armée britannique, avant 1855 est sous la gouverne de cinq personnages principaux, civils et militaires, qui ont leurs représentants dans les colonies et qui influent directement ou indirectement sur les troupes d'artillerie. A partir de 1855, la direction militaire est regroupée autour du commandant en chef alors que le secrétaire d'Etat à la guerre prend le contrôle de tous les départements administratifs civils ayant rapport avec l'armée. Dans un deuxième temps, nous avons scruté les structures mêmes du régiment "Royal Artillery", sa croissance, son histoire et nous avons replacé les compagnies d'artillerie à Québec dans le contexte du mouvement général des troupes qui s'étend à l'échelle de l'Empire britannique. Dans le second chapitre, nous avons évalué les effectifs du régiment "Royal Artillery" à Québec et au Canada en dégageant les tendances générales des fluctuations de ces effectifs. A long terme, nous avons trouvé des liens entre ces fluctuations et les conjonctures de paix et de guerre : la stratégie a également joué dans la répartition des effectifs au Canada et nous avons pu voir qu'une augmentation d'effectifs au Canada ne signifiait pas nécessairement un accroissement des troupes à Québec. A court terme, nous avons démontré les facteurs qui font diminuer les effectifs d'un mois à l'autre (désertions, mortalités, licenciements) et les mécanismes de renouvellement des compagnies. Nous avons aussi analysé la composition sociale de ces troupes en évaluant la proportion d’officiers, de sous-officiers et de simples soldats qui s'y trouve. A ces hommes, s'ajoute des femmes et des enfants dont nous avons tenté d'estimer le nombre. Le troisième chapitre étudie plus spécifiquement les profils de carrière des deux principaux groupes sociaux que l'on retrouve dans les compagnies du "Royal Artillery " à Québec. D'une part, il y a les officiers qui accèdent aux plus hauts postes de la hiérarchie et, d'autre part, on retrouve la grande masse des soldats qui a peu d'espoirs de promotions et qui n'accède qu'à des postes de sous-officiers. Nous avons donc tracé un tableau de la hiérarchie militaire en y situant bien les deux groupes sociaux. Puis, nous avons traité de chacun de ces groupes en nous demandant dans quels milieux sociaux ils se recrutent et quels genres de carrière leurs membres peuvent envisager. Enfin, nous avons donné l'échelle des salaires qui est un indice pertinent du fossé qui s'établit dans les niveaux de vie de ces deux groupes. Enfin, un dernier chapitre classe et décrit les nombreuses fonctions que les membres des compagnies d'artillerie remplissent à Québec. Ces fonctions sont à la fois communes avec le reste de la garnison (garde de la ville etc.) et réservées au régiment lui-même (maniement des canons etc.). Les activités des soldats diffèrent de celles des officiers. Alors que les officiers commandent, administrent et consacrent assez de temps aux loisirs, les soldats exécutent des taches routinières, s'exercent et ont peu de temps libres. L'horaire d'une journée que nous donnons en exemple donne une bonne idée des contraintes dans lesquelles sont places les soldats. Bref, nous avons étudié le contexte administratif de la présence de troupes d'artillerie a Québec qui est probablement le même que le reste de la garnison. Nous avons étudié les fluctuations des effectifs, la composition sociale des troupes et les activités de garnison. Nous faisons également dans notre conclusion un bilan des recherches qui restent à faire. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/28851
Date25 April 2018
CreatorsRioux, Christian
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Formatxxvii, 220 f., application/pdf
Coverage18e siècle., 19e siècle.
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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