This paper presents a detailed case study in early Roman imperialism in the Greek East: the First Illyrian War (229/8 B.C.), Rome's first military engagement across the Adriatic. It places Roman decision-making and action within its proper context by emphasizing the role that Greek polities and Illyrian tribes played in both the outbreak and conclusion of the war. It argues that the primary motivation behind the Roman decision to declare war against the Ardiaei in 229 was to secure the very profitable trade routes linking Brundisium to the eastern shore of the Adriatic. It was in fact the failure of the major Greek powers to limit Ardiaean piracy that led directly to Roman intervention. In the earliest phase of trans-Adriatic engagement Rome was essentially uninterested in expansion or establishing a formal hegemony in the Greek East and maintained only very loose ties to the polities of the eastern Adriatic coast. However, Rome did exercise a certain influence in the decision-making processes of these polities in the decades following the war. Nonetheless, the absence of a Roman presence in the region following the war led directly to further intervention in the region a decade later. / Ce mémoire se veut être une étude de cas approfondie de l'impérialisme romain naissant dans l'Orient grec : le cas de la Première Guerre illyrienne (229/8 av. J.C.), la première entreprise militaire romaine de l'autre côté de l'Adriatique. L'approche choisie situe le processus décisionnel et les actions de Rome dans leur contexte propre en insistant sur le rôle que les communautés grecques et illyriennes eurent à jouer à la fois dans le déclenchement et dans la conclusion de la guerre. Cette étude soutient que la déclaration de guerre de Rome contre les Vardéens en 229 fut principalement motivée par le désir de s'assurer le contrôle des lucratives routes de commerce reliant Brundisium à la côte orientale de l'Adriatique. Ce fut en fait l'incapacité des principales puissances grecques à mettre un frein à la piraterie vardéenne qui mena directement à l'intervention romaine. Rome ne montra d'abord que peu d'intérêt envers une expansion ou l'établissement d'une quelconque hégémonie dans l'Orient grec. Elle ne maintint que de vagues relations avec les communautés de la côte est de l'Adriatique. Rome exerça cependant une certaine influence sur le processus de décision de ces communautés au cours des décennies qui suivirent la guerre. Malgré cela, c'était en effet l'absence des romains dans cette région qui mena directement à l'intervention romaine dans la région dix ans plus tard.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.107788 |
Date | January 2012 |
Creators | McPherson, Catherine |
Contributors | John Serrati (Internal/Cosupervisor2), Michael Fronda (Internal/Supervisor) |
Publisher | McGill University |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation |
Format | application/pdf |
Coverage | Master of Arts (Department of History and Classical Studies) |
Rights | All items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated. |
Relation | Electronically-submitted theses. |
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