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The repositioning of traditional martial arts in Republican China

In this thesis, I discuss how practitioners of martial arts in the Republican era of China were engaged in a process of reinventing what embodied the field of martial arts during a time when physical culture was treated as an instrument of nation-building in response to colonial discourses and the process of modernization. Martial arts were repositioned from being a loosely associated field of practice for people who engaged with a set of combative skills that focused on weapons training that championed archery and spear fighting, towards being a recreational activity with a formalized body of knowledge, skills and practices imbued with a Chinese sense of identity suitable for the modern class of urban and educated Chinese citizens. It is my belief that these efforts were a very important factor in why the practice of martial arts today is so closely associated with concepts of self-cultivation. This repositioning of Chinese martial arts was driven by a schism between the traditionalists who defended the beliefs and practices from the imperial age of China, and the modernists who saw the complete adoption of Western technologies and concepts as the only course for the modernization of China. Due to the shifting politics around education, understandings of the body and its representation in society, the efforts to preserve traditional practices were complicated through the dynamics related to identity and state power. The field of martial arts was criticized by reformists and modernists such as those involved with the New Culture Movement, who argued that China needed to embrace scientific notions of the Western nations and abandon "feudal superstitions." Within this context, the field of traditional Chinese martial arts was stigmatized by associations with the failed Boxer Rebellion, the diversity of practices and the secrecy that existed between different schools of practice. In response to the modernity movements that criticized the traditional systems of belief that martial artists drew upon to substantiate their systems of practice as a recreational pursuit, associations such as the Jingwu Tiyu Hui and the Zhongyang Guoshuguan were formed according to Western institutional models as part of the effort to unify and "modernize" Chinese martial arts. The teachers and administrators involved with these institutions wanted to preserve the practice of martial arts, and to accomplish this they had to develop new ways to systemize the training methods, essentially reinventing them by promoting them to a new generation of students in a format that had never existed before. / À travers cet essai, j'examine la façon dont les pratiquants d'arts martiaux dans l'ère républicaine de la Chine étaient impliqués dans le but de réinventer ce qu'incarnait le domaine des arts martiaux à une époque où la culture physique était traitée comme un instrument de construction de la nation en réponse au discours colonial et au processus de modernisation. Les arts martiaux ont été repositionnés à partir d'un ensemble de personnes indirectement associés qui se livraient à un ensemble de combats et qui concentraient leurs compétences sur des entraînements aux armes encourageant le tir à l'arc et le combat à la lance, afin de devenir une activité de loisir avec un corps formalisé de connaissances, de compétences et de pratiques imprégnées avec une identité chinoise adapté à la classe moderne urbaine et de citoyens chinois éduquée. Ceci est ma conviction que ces efforts ont été un facteur très important dans la raison pour laquelle la pratique des arts martiaux aujourd'hui est si étroitement associée aux concepts de la culture de soi.Ce repositionnement des arts martiaux chinois fut motivé par le schisme entre les traditionalistes qui défendaient leurs croyances et leurs pratiques de l'époque impériale de la Chine, et les modernistes qui, eux, ont vu l'adoption complète de technologies et de concepts occidentaux comme le seul mouvement bénéfique à la modernisation de la Chine. En raison de la politique à travers l'éducation, la compréhension du corps et de sa représentation dans la société, les efforts visant à préserver les pratiques traditionnelles ont été compliquées par la dynamique liée à l'identité et le pouvoir de l'état. Le domaine des arts martiaux a été critiqué par les réformistes et les modernistes incluant ceux qui furent impliqués dans le « New Culture movement», qui a fait valoir que la Chine devait embrasser des notions scientifiques des pays occidentaux et abandonner leurs «superstitions féodales. » Dans ce contexte, le domaine des arts martiaux traditionnels a été stigmatisé par des liens avec la révolte des Boxers, la diversité des pratiques et la discrétion qui existait entre les différentes écoles de pratique.En réponse aux mouvements de modernité qui ont critiqué les systèmes de croyances traditionnels dont les pratiquants d'arts martiaux ont fait appel à l'appui de leurs systèmes pour justifier leur pratique comme une forme de loisir, des associations telles que les Jingwu Tiyu Hui et le Zhongyang Guoshuguan ont été formés selon les modèles occidentaux institutionnels dans le but d'unifier et de , en quelque sorte , moderniser les arts martiaux chinois. Les enseignants et les administrateurs concernés par ces institutions voulaient préserver la pratique des arts martiaux, et pour ce faire ils ont dû développer des nouvelles façons de systématiser les méthodes de formation, les réinventer en les promouvant à une nouvelle génération d'étudiants sous une forme qui n'avaient jamais existé auparavant.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.114301
Date January 2013
CreatorsJoern, Albert
ContributorsRobin Yates (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageMaster of Arts (Department of East Asian Studies)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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