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Cultures of anatomy in enlightenment France (c.1700-c.1795)

This thesis provides a cultural history of anatomy in Enlightenment France (c. 1700-c.1795). It tells the overlapping stories of the rise of anatomy as a public, polite, and sociable science experienced by gentlemanly amateurs and of anatomy's consolidation as a dynamic experimental branch of natural history. The first narrative explores how eighteenth-century anatomy gained amateur adherents through textbooks, three-dimensional objects, spectacular courses, and tutors. The second offers an account of how anatomists transformed their field into a viable, utilitarian, and socially useful research discipline. This project makes contributions to the histories of science, Old Regime France, and gender, and the social history of medicine. It shows how Enlightenment anatomy enlisted a distinctive set of places, objects, and peoples. First, anatomy was produced, packaged, and disseminated to consumer audiences in traditional scholarly and pedagogical spaces, but also outside them, in venues of learning that included the court, commercial districts, museums, public spaces, private chambers, amphitheatres, and cabinets. Second, anatomical knowledge was created, conveyed, and ratified in these settings using familiar materials like corpses, as well innovative artificial materials like wax, wicker, glass, and textiles. The material culture of anatomy was inscribed in the worlds of amateur appreciation and experimental practice, where tourism played an important role in the exchange of goods and know-how. Finally, those who practised anatomy and the public which digested it achieved new recognition during this period and collectively contributed to shaping the form and content of anatomical knowledge. The result was that eighteenth-century anatomy accommodated a broader range of individuals – men and women, amateurs, medical practitioners, artists, and artisans – than ever before. / Cette thèse examine l'histoire culturelle de la science anatomique dans la France au siècle des Lumières (c.1700-c.1795). En adoptant une approche culturelle, elle étudie à la fois l'émergence de l'anatomie comme science liée à la mondanité, pratiquée par des amateurs appartenant à l'élite, ainsi que la formalisation de la discipline anatomique en tant que domaine expérimental de l'histoire naturelle. En premier lieu, cette thèse explore comment l'anatomie, à l'aide de manuels, d'objets tridimensionnels, de leçons publiques et de tuteurs, a attiré des disciples amateurs. En second lieu, elle démontre comment les anatomistes ont transformé leur champ en une discipline scientifique viable et utile pour leur société. Cette double analyse contribue donc à l'histoire des sciences, de la France d'Ancien Régime, du genre, ainsi qu'à une histoire sociale de la médecine. Cette thèse tente de démontrer comment la discipline anatomique telle que pratiquée au cours des Lumières réunissait un ensemble distinct de pratiques, d'objets et de personnes. D'abord, le savoir anatomique était produit, accumulé et disséminé au public dans des espaces pédagogiques et académiques traditionnels mais également, au-delà de ceux-ci, dans des espaces d'apprentissage plus larges qui incluaient la cour, des musées, des espaces commerciaux, des espaces publics tout comme des chambres privées ainsi que des amphithéâtres et des cabinets. Ensuite, le savoir anatomique était créé, transmis et confirmé dans ces espaces en utilisant des matériaux familiers tels que des corps, mais aussi des matériaux artificiels novateurs tels que la cire, l'osier, le verre et les textiles. Ainsi, la culture matérielle de la science anatomique s'est inscrite en lien avec la culture amateur de l'appréciation et la pratique expérimentale, où le tourisme jouait un rôle important pour l'échange d'objets et de savoirs. Finalement, les anatomistes, et leur public, ont acquis un nouveau degré de reconnaissance au cours du siècle des Lumières et ont, ensemble, contribué au développement du savoir anatomique tant au niveau de la forme que du contenu. Ces transformations ont permis à un plus grand nombre d'individus d'origines diverses – hommes, femmes, amateurs, médecins, artistes, artisans – de se familiariser avec l'anatomie.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.114315
Date January 2013
CreatorsCarlyle, Margaret
ContributorsNicholas Dew (Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (Department of History and Classical Studies)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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