Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, la pauvreté afflige les populations en France et la région de Toulouse n'est pas épargnée. Les habitants du diocèse doivent souvent compter sur l'assistance paroissiale à différentes périodes de l'année. Dans ce cadre, les cures de paroisses deviennent des témoins de premier plan de la précarité dans laquelle vit cette population. S'occupant autant des affaires spirituelles de la paroisse que des affaires quotidiennes du temporel, ces acteurs sociaux sont bien insérés dans le milieu ou ils oeuvrent. Ceci leur donne une perspective privilégiée de la pauvreté des habitants. La perception qu'ils en ont s'observé dans une enquête diocésaine commandée en 1763 par le nouvel archevêque de Toulouse, Loménie de Brienne. Celle-ci dévoile, à travers questions et réponses, l'importance de la pauvreté au sein des paroisses, les causes spécifiques du problème et les moyens d'y remédier. Évaluée à la lumière du discours que tiennent sur le sujet les élites religieuses de l'époque, la vision de la pauvreté des membres du bas clergé s'en démarque.
| Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/26604 |
| Date | January 2004 |
| Creators | Chénier, Stéfany |
| Publisher | University of Ottawa (Canada) |
| Source Sets | Université d’Ottawa |
| Language | French |
| Detected Language | French |
| Type | Thesis |
| Format | 186 p. |
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