Par une analyse sociopragmatique du premier roman de Ken Bugul, Le baobab fou (1982), et du dernier, Mes hommes à moi (2008), il s'agira de questionner les modalités de l'énonciation de soi en regard de ce qu'elles disent du jeu postural de l'écrivaine. Nous soutiendrons que l'énonciation de soi chez Ken Bugul passe par des procédés poétiques (jeux de figuration, mises en abyme, métatextualité, rêverie) qui accentuent la mise en scène de son identité de romancière. Ciblant d'abord la figuration d'un personnage biographé et d'une narratrice autobiographe (Le baobab fou), l'œuvre se centre ensuite sur la mise en scène des modalités du récit de soi et des identités narratives diversifiées qu'une posture romanesque permet d'adopter (Mes hommes à moi). Cette figuration délibérée de l'activité d'écriture dévoilée par le dernier roman découle d'une posture créatrice de plus en plus assumée, allant de pair avec une reconnaissance grandissante dans le champ littéraire.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/25178 |
Date | 20 April 2018 |
Creators | Gendron, Karine |
Contributors | Bisanswa, Justin Kalulu |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (vii, 129 pages), application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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