La situation sociolinguistique du Gabon est constituée des langues des Pygmées, des langues bantoues, du français et des langues des autres Étrangers. Le français, avec son statut de langue officielle, se décline en trois registres de langue : la variété acrolectale, la variété mésolectale et la variété basilectale. Dans un premier temps, les manifestations de norme endogène du français dans la presse écrite gabonaise du 1er août 2002 au 30 octobre 2002, résultent des phénomènes de l’urbanisation. Libreville, produit d’une disparité urbaine gabonaise, porte la dynamique factrice des processus sociohistoriques de l’implantation du français au Gabon. Ainsi, la capitale politique et administrative du Gabon, représente tantôt un facteur d’unification, de conflit et de coexistence linguistique ; tantôt Libreville porte le schéma de communication réunissant les émetteurs, les annonceurs, les producteurs des médias sous l’angle de la presse écrite plurielle ayant deux courants : la presse d’État et la presse d’opposition. Dans un deuxième temps, les particularités linguistiques du français de la presse écrite gabonaise sont traduites à travers un imaginaire linguistique. Ce dernier comporte trois types de normes : les Normes Systémiques, les Normes Statistiques et les Normes Subjectives. Les premières mettent en lumière le processus de formation des particularités linguistiques : l’influence des langues substrats, l’usage de tous les registres, le mélange code écrit/code oral. Les deuxièmes reflètent la hiérarchisation statistique des particularités linguistiques et les causalités liées à la dynamique de l’urbanisation des langues, aux causalités sociopolitiques, aux causalités logico discursives. Les dernières, les Normes Subjectives, retranscrivent les représentations linguistiques sur les écarts, suscitant ainsi le sentiment d’Insécurité Linguistique. Mais ce dernier est sous une double perspective : celle du co texte par la figure de Makaya et celle du contexte par le journaliste. Makaya, porteur de l’« incorrect » présente l’homme de la rue s’offusquant devant les travers de la société. Le journaliste est le porte-parole qui par son appartenance à un journal, participe à la construction de la norme endogène et à sa légitimité. / The sociolinguistic environment in Gabon comprises the languages of the Pigmies, the Bantou languages, French and the other languages spoken by foreigners. French, as the official language, has three speeh registers: the acrolectal, mesolectal and basilectal forms. At the start, the manifestations of the endogenous norm of French in the Gabonese written media are rooted in urbanisation. Libreville, as the concrete expression of Gabonese urban disparity, carries the dynamic at the heart of the socioliguistic process of French establishing itself in Gabon. Thus, the political and administrative capital of Gabon is either a factor of unification, conflict and linguistic coexistence; either Libreville gives the outline of communication involving the media broadcasters, advertisers and producers, as seen from the angles of two currents of a diverse press: the State and the opposition medias.Then, in a second stage, the linguistic characteristics of the French language are conveyed through a linguistic imaginative world. It includes three types of norms: systemic, statistical and subjective ones. The systemic norms throw light on the development of linguistic idiosyncratic forms, on the influence of substratum languages, on the use of all language registers and on the intermingling of written and oral codes. The statistical norms reflect the statistical hierarchy of linguistic features and causalities linked to the changes of the language in the process of urbanisation, to the sociopolitical context and to logical discursive causes. The last i.e. the subjective norms translate the differences in language representations generating a feeling of linguistic insecurity. This can be sensed under a double perspective, the one of the co-text as related to Makaya and the one of the context. Makaya, perceived as “improper”, presents the man/woman in the street taking offense at the failings of society. Journalists are spokepersons who through their working for a newspaper take part in the construction of the endogenous norm and its recognition.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013BOR30044 |
Date | 24 July 2013 |
Creators | Massinga Kombila, (...) |
Contributors | Bordeaux 3, Ngalasso-Mwatha, Musanji |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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