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L'architecture commerciale de Québec, 1860-1915

[...] nous tenterons de démontrer que l'architecture commerciale de Québec entre 1860-1915 marque une rupture avec la tradition et qu'elle propose un renouveau architectural pour la ville: renouveau discernable tant aux niveaux formel que structural. Ces derniers aspects ont déjà été effleurés par Bland et Noppen mais de façon globale. Dans notre analyse, nous voulons cerner davantage cette architecture pour en dégager sa spécificité et tracer, s'il y a lieu, l'évolution de chacun des six types d'édifices commerciaux répertoriés. C'est principalement à partir de journaux et de périodiques d'époque, d'actes notariés et de photographies anciennes que s'effectuera cette étude. Il serait inadéquat de vouloir faire l'étude de l'architecture commerciale de Québec sans aborder, ne serait-ce que brièvement, l'évolution des principaux secteurs commerciaux de la ville au XIXe siècle. Le premier chapitre de cette étude présentera donc les données nécessaires à la compréhension de cet aspect. Pour la période comprise entre 1800 et 1830, nous démontrerons que la basse-ville de Québec monopolise le commerce de gros alors qu'à la haute-ville, la rue Saint-Jean se charge du commerce de détail. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la basse-ville détient toujours le premier rang dans le commerce de gros mais voit apparaître plusieurs institutions financières qui feront de ce secteur, particulièrement la rue Saint- Pierre, le quartier des affaires de la ville. Toujours pour cette période, la rue Saint-Jean fait face à une concurrente farouche dans le quartier Saint-Roch, la rue Saint-Joseph. Celle-ci, bien située géographiquement, voit en peu de temps proliférer les établissements commerciaux pour détenir vers 1880 le titre de "métropole commerciale". Dans le chapitre suivant, nous entreprenons l'analyse de l'architecture commerciale par l'entremise des nouveaux matériaux mis au point par la technologie moderne du XIXe siècle. Tour à tour, nous examinerons le fer, la fonte, l'acier, le béton, le béton armé, la terre cuite et la terre cuite armée en faisant ressortir les propriétés et l'utilisation spécifique de chacun. Par la même occasion, nous introduisons le lecteur à leur évolution sur une période de près de soixante ans. La deuxième section de ce chapitre relève l'influence marquante de l'architecture américaine - tout particulièrement celle de l'Ecole de Chicago - sur l'architecture canadienne de l'époque. A l'aide de quelques exemples d'édifices commerciaux de Québec, il devient intéressant de déterminer l'influence des Etats-Unis dans ce domaine. Le troisième et dernier chapitre est consacré à l'analyse formelle des différents types d'édifices commerciaux répertoriés à Québec pour la période 1860-1915. Ce chapitre est divisé en six sections correspondant aux six types de bâtiments susmentionnés. Avec l'aide de plusieurs exemples, nous tenterons de particulariser chaque type en faisant émerger les qualités spécifiques de chacun. Nous fixerons également le moment de leur apparition dans le paysage architectural québécois en ne perdant pas de vue leur origine américaine ou européenne. »--Pages 7-8

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/56322
Date20 April 2024
CreatorsThivierge, Sylvie
ContributorsBergeron, Claude
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Formatlix, 645 feuillets, application/pdf
CoverageQuébec (Province) -- Québec
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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