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Obésité et insulinorésistance : quels déterminants ? : inflammation, masse grasse ou triglycérides ? / Obesity and Insulin resistance : which determinants ? : inflammation, fat mass or triglycerides ?

L'obésité est classiquement associée à plusieurs anomalies métaboliques comme l'insulinorésistance, la dyslipidémie et l'inflammation de bas grade, aujourd'hui reconnues comme facteurs de risques cardio-métaboliques. C’est également un composant fondamental du syndrome métabolique, un concept développé pour aider à l'identification des patients à haut risque cardio-métabolique. Pourtant, il existe une sous-population d'obèses dite "métaboliquement saine" qui est associée à un moindre risque. Cette sous-population n'est actuellement toujours pas définie de manière consensuelle mais l'insulinorésistance est essentielle dans les critères d'identification de la "santé métabolique". Une plus forte prévalence de l'insulinorésistance est associée à l'obésité abdominale, principal facteur diagnostique du syndrome métabolique, mais pourtant ces 2 phénotypes ne sont pas synonymes. Nous savons donc qu'il existe une hétérogénéité métabolique chez les patients obèses. Mon projet proposait d'identifier les meilleurs déterminants de l'insulinorésistance chez ces patients. Nous avons mis en évidence que l’inflammation de bas grade était associée aux marqueurs d’adiposité plutôt qu’à l’insulinorésistance, puis que les anomalies des métabolismes des glucides et des lipides, plus particulièrement les triglycérides et l’hémoglobine glyquée A1c, étaient les principaux facteurs associés de l’insulinorésistance chez nos patients obèses. Ceci restaure l’intérêt de ces dosages simples qui, associés à l’indice de masse corporelle, pourraient servir d’outils rapides et peu couteux pour aider le clinicien à identifier les individus insulino-résistants, alors que les nombreuses définitions du phénotype « obèse métaboliquement sain » ne font pas encore consensus. / Obesity is classically associated with a constellation of metabolic pattern including insulin-resistance, dyslipidemia and low-grade inflammation, now clustered as cardio-metabolic risk factors. Obesity is also a main component of the metabolic syndrome, which has become one of the major public health challenges in helping identify individuals at high risk of both type 2 diabetes and cardiovascular diseases. However a subgroup of metabolically healthy individuals with obesity (MHO) who might be at lower risk of cardiovascular events has been clinically recognized but no universally accepted criteria exist to define it.Assessment of insulin resistance phenotype is essential, and for most definitions of metabolic health, insulin sensitivity is taken into account. It is well accepted that a higher prevalence of insulin resistance is associated with abdominal obesity measured by waist circumference in routine. Although abdominal adiposity is a major component of the concept of metabolic syndrome, it appears that metabolic syndrome is not synonymous with the insulin resistance phenotype. We can assume that there is heterogeneity in the metabolic status of patients with obesity. Accordingly, the aim of my project was to explore what are the best determinants of insulin resistance in the obesity condition. We showed that inflammation was associated to fat accumulation rather than insulin resistance and that triglycerides and glycated hemoglobin were the factors best correlated to insulin resistance. Finally, a simple blood test as triglycerides and glycated hemoglobin determination could be an easy and available method to help physicians identify obesity related insulin resistance for appropriate prevention.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2017MONTT046
Date27 November 2017
CreatorsBoursier, Guilaine
ContributorsMontpellier, Cristol, Jean-Paul, Avignon, Antoine
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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